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 Lost love and Homecoming || Mady & Gab'

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Gabriel J. Redwine




Gabriel J. Redwine









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MessageSujet: Lost love and Homecoming || Mady & Gab'   Lost love and Homecoming || Mady & Gab' EmptySam 18 Juin - 21:29


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    Lost Love and Homecoming
    Madeleine & Gabriel ♥

    Le soleil était à son Zénith et Gabriel passait sa seconde journée en Bretagne. A dire vrai, lorsqu'il avait débarqué, Madeleine était déjà sortit de l'hopital, manque de chance pour lui qui n'avait donc pas pu la voir avant. Bien qu'il n'était pas sur qu'elle prenne bien le fait qu'il vienne la voir après les quelques années écoulées loin d'elle. Toujours est-il que lorsqu'il apprit qu'elle avait été hospitalisé, il avait lâché son boulot, Mumbai ainsi que Sasha dans l'unique but de la revoir. Ne restait plus qu'à savoir si elle accepterait de lui parler après tout ce qu'ils avaient vécus. Le seul soucis qu'il avait, c'était que contrairement à Grenoble, Gabriel ne connaissait rien de la Bretagne et donc, était totalement perdu.Chose qui faisait obstacle à sa recherche. Il avait passé la veille à traîner dans les rues, la plage, les boutiques pour voir si elle s'y trouvait mais, s'était à croire qu'elle ne vivait pas ici. Il commençait à en avoir marre, de la chaleur étouffante, de l'air qui lui semblait oppressant, de l'appréhension de leur rencontre et tout ce qui allait avec. Il songea alors a sa réaction lorsqu'il eut apprit la nouvelle de son hospitalisation. Il avait mit quelques vêtements dans un sac de voyage avant de partir pour la Bretagne malgré les supplications de sa meilleure amie qui, visiblement, sans connaitre Madeleine, ne l'aimait pas. C'est dans le parc qu'il décida d'aller respirer un peu avant de poursuivre des vaines recherches. Se laissant mollement tomber sur un banc en bois, il fixa l'étendu de verdure qui s'épanouissait devant lui. Peu de personnes était présente, à croire qu'on voulait le laisser définitivement seul ! Fermant les yeux, il inspira par le nez avant d'expirer fortement par la bouche, soufflant par la même occasion son désarroi et son irritation. Ce n'est qu'en rouvrant les yeux qu'il l'a vit. Alors qu'il avait ardemment chercher pendant plus d'une journée, la voilà qui lui apparaissait alors qu'il ne la cherchait plus. Elle ne semblait pas avoir changé. A vrai dire, elle ne semblait même pas avoir été hospitalisé! Elle ne semblait pas non plus l'avoir vu et, sans qu'il sache réellement pourquoi, quelque chose se noua au creux du ventre de Gabriel. D'un seul coup, il hésitait à allez la voir. Il était persuadé qu'elle ne voudrait pas lui parler, après tout, c'est de sa faute si leur relation avait été un échec. Durant deux ans, ils avaient été en parfaite harmonie, puis il l'avait demandé en mariage, lui avait demandé un enfant avant de partir pour Mumbai, sans elle, qui voulait rester à Grenoble. Peut-être aurait-il du rester ... personne ne saurait jamais se qui aurait été le mieux. Prenant son courage à deux mains, il se leva du banc, avec une certaine difficulté: l'envie n'y étant vraiment plus. Et il avança vers Madeleine. Celle-ci ne tarda pas à le remarquer et tout deux étaient visiblement surprit. Gabriel se perdit dans son regard marron sublime avant de voir qu'elle allait sans nul doute tenter de décamper au plus vite.

    « Non, attend, ne t'en va pas s'il te plaît. »

    Sa voix se faisait presque implorante. L'appréhension d'il y a quelques secondes s'était envolé pour laisser place à une détermination grandissante. Une discutions devrait se faire tôt ou tard et cela, Madeleine ne pourrait pas l'éviter éternellement. Car même si Gabriel n'était pas certain de rester en Bretagne pour le moment, il était sur qu'il ne partirait pas avant d'avoir pu parler à Mady. Même s'il devait attendre des années.

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Madeleine L. Rousseau




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MessageSujet: Re: Lost love and Homecoming || Mady & Gab'   Lost love and Homecoming || Mady & Gab' EmptySam 18 Juin - 23:17

remember the promesse you made...
La Bretagne avait été un exutoire. Cela me faisait un bien fou, tous les jours. Au moins ici je pensais moins à Gabriel et moins à Émilie. La mort de ma petite sœur avait tout bouleversé. Bien sûr, nous savions tous qu'elle allait mourir. Sa maladie l'avait encore plus paralysé les derniers mois avant sa mort. J'avais passé le plus de temps avec elle, à sourire, à rire, à faire tout ce que je pouvais avec mes frères et mes parents pour qu'elle soit heureuse et qu'elle réalise ses derniers rêves. Systématiquement, tous les soirs, en sortant de sa chambre, je me mettais à pleurer, comprenant qu'elle allait partir, qu'aujourd'hui était peut-être la dernière journée où je la voyais. C'était trop dur de voir ma petite sœur adorée comme ça. J'aurais préféré que ce soit moi, j'aurais préféré qu'elle vive, qu'elle s'amuse, qu'elle court comme tous les enfants. Lorsque ma mère nous avez réveillé pour nous prévenir qu'elle partait avec Papa à l'hôpital nous avions compris ce qui se passait, on savait que Émilie allait mourir, aujourd'hui. Étonnement, ce soir là, personne n'a pleuré. Les médecins ont dit qu'ils ne pourraient rien faire. On est allé dans la chambre avec elle, on s'est mis dans son lit avec elle, comme on faisait tout le temps et on l'a serré contre nous, parlant de tout et n'importe quoi, comme on faisait. Émilie a fermé les yeux et le bruit insoutenable de la machine a imposé le silence dans la salle. Nous nous pensions prêts, après toutes ces années mais nous étions tous sauf prêt et je n'avais que mon frère pour me soutenir, Jules était le seul à me comprendre après le départ de Gabriel... Parle de lui me faisait toujours le même effet, boule au ventre, envie de pleurer. Il avait tout gâché, notre histoire, notre mariage, notre futur. Je n'aurais jamais pensé qu'il me ferait autant de mal. Il m'avait quitté pour Mombai. Je ne savais même pas ce qu'il était parti y faire mais il ne m'avait jamais donné de nouvelle. Peut-être que c'était mieux comme ça, ça aurait été trop dur de savoir qu'il allait bien, qu'il aurait sans doute refait sa vie... Lorsque j'avais affirmé que je ne pouvais pas partir de Grenoble et que lui ne pouvait pas rester, j'avais préféré arracher le pansement, vite. Je n'avais pas pris le temps de l'embrasser au moins une dernière fois, pas pris le temps de le regarder ou de lui dire au revoir. J'ai fait mes valises et je suis partie. En une minute c'était réglé, plus de mariage plus rien, qu'il parte si il le voulait, cela prouvait qu'il ne m'aimait pas tant que ça.

Après le départ d'Émilie, le calvaire ne prit pas fin. Partie pour la Bretagne, je pensais que rien ne pourrait m'atteindre. Grosse erreur, j'avais été agressée il
a peu de temps. J'en étais ressortie en assez bonne état. Je ne gardais qu'un léger boitement de la jambe que je parvenais à contrôler en marchant lentement et en faisant attention. L'autre soucis venait de mon système auditif. J'avais perdu une partie de ma capacité d'audition. J'avais hérité d'un joli appareil, que je mettais rarement parce que je le détestais. J'arrivais toujours à entendre même sans l'utiliser, il fallait seulement que je me concentre, j'y arrivais très bien.

Aujourd'hui, le magasin de fleur que je tenais était fermé, j'avais donc la liberté de faire ce que je voulais. J'avais opté pour une ballade dans le parc, après avoir passé un long moment avec mon frère. Il m'avait suivi, me protégeant de tout, tout le temps. J'avais un vrai garde du corps avec moi dès que j'en avais besoin. Il vient à présent me chercher le soir, de peur que cela recommence. Il ne tenait pas à me revoir à l'hôpital de si tôt. Le parc était un endroit que j'aimais beaucoup, j'aimais m'y balader, il y avait de très belles fleurs. Je marchais doucement, sans réellement faire attention à ce qui se passait autour de moi. Je ne portais pas d'attention aux personnes qui se trouvait ici. C'est d'ailleurs comme ça que j'ai manqué Gabriel. Ce fut seulement lorsqu'il était proche de moi que je réalisais. Je me suis retournée, surprise et cette boule au ventre qui me prenait à chaque fois que je le voyais était de retour. Je me sentais mal tout d'un coup, très très mal. Je serais les poings pour ne pas pleurer devant lui. Je fis un pas en arrière, prête à partir. Je n'avais plus rien à lui dire. « Non, attend, ne t'en va pas s'il te plaît. » Je secouais la tête doucement, sentant les larmes monter. Je ne pouvais pas le regarder dans les yeux, incapable de soutenir son regard. « J'ai rien à te dire Gabriel... T'es parti... Tu m'as laissé toute seule... Émilie est morte je te signale comme moi, Mad est morte, oublie la... Ce sera mieux comme ça. » J'ai enfouie ma tête entre mes mains pour qu'il ne voit pas mes larmes et ais fait demi tour. Fini la jambe qui boite. Je marchais pour partir, au plus vite.
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Gabriel J. Redwine




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MessageSujet: Re: Lost love and Homecoming || Mady & Gab'   Lost love and Homecoming || Mady & Gab' EmptyDim 19 Juin - 9:00


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    L'amour. On vous en parle depuis que vous êtes jeunes. On vous en parle dans les contes de fée, alors que le prince sur ce beau destrier viens sauver la belle princesse, on le voit dans les dessins animés, puis plus tard on en rêve comme dans ses contes. Pourtant, les contes ne racontent pas la vérité, l'amour fait mal, arrache le coeur, nous broie les entrailles. Il vous embrouille les idées, vous fait faire des gestes inconsidérés. L'amour est dur, complexe et douloureux. Surtout quand on semble l'avoir perdu. Ils avaient connus l'amour heureux, avant, elle et lui. Ça avait été deux ans de pur bonheur, d'insouciance, de joie. Un genre de conte de fée des temps moderne, malgré quelques disputes, comme dans tout couples, ils ne se chamaillaient jamais longtemps. Ils auraient pu se marier et avoir des enfants, un avenir heureux au possible. La parfaite imperfection.
    « J'ai rien à te dire Gabriel... T'es parti... Tu m'as laissé toute seule... Émilie est morte je te signale comme moi, Mad est morte, oublie la... Ce sera mieux comme ça. » Oui mais voilà, elle avait raison. Il était partit, il n'avait jamais rebroussé chemin jusqu'à aujourd'hui. Il avait abandonné la femme qu'il aimait. Il avait vu ce boulot comme une possibilité de grosse rentrée d'argent, une somme astronomique à la clef! Il n'aurait du partir qu'un an. Mais, finalement, Gabriel y était resté, parce que Madeleine ne voulait plus de lui, avait fait ses valises sans même un au revoir, ou ne serait-ce qu'un regard. C'était bien pire que de dire que tout était fini. Une douloureuse fin pour un dur amour. Il l'a regarda tourner les talons, remarquant que, finalement, l'incident avait eut des répercutions étant donné qu'elle boitait légèrement. Il eut du mal à comprendre qu'une nouvelle fois, elle partait, sans un regard. Recouvrant ses esprits et la rattrapant, il posa une main sur son épaule, tournant son corps dans sa direction, qu'il puisse voir son joli visage qui lui avait tant manqué.

    « Ecoute, Madi. Je sais que je suis partit, que j'ai surement fait de nombreuses erreurs. Mais accorde moi le bénéfice du doute. Pourquoi crois-tu que je sois revenue, ici, en Bretagne qui plus est? »

    Gabriel la fixait, attendant qu'elle daigne le regarder, ce qu'elle semblait s'acharner à ne pas faire, comme si elle aurait pu mourir en soutenant son regard. Il ne savait pas quoi dire, pas quoi faire. Madeleine ne semblait pas encline à converser avec lui, à son grand dam. Ce qui n'allait pas faciliter leur conversation. Parler à un mur n'avait jamais été une chose que Gabriel appréciait, mais, encore une fois, il allait s'armer de patience, parce que c'était Madeleine et que, quoi qu'elle en dise, même s'il était partit, il l'aimait bien plus qu'elle ne pouvait l'imaginer.

    « Je suis désolé, pour Émilie. Et pour tellement d'autres choses. »

    Sa voix n'était qu'un murmure, des paroles presque imperceptible, il avait mal, souffrait le martyr et ne comprenait pas pourquoi tout lui semblait aussi douloureux. Plus douloureux encore que lorsqu'il était loin d'elle à Mumbai, mais, d'un côté, une douleur qu'il supportait avec plaisir étant donné qu'elle était là, en face de lui.

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Madeleine L. Rousseau




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MessageSujet: Re: Lost love and Homecoming || Mady & Gab'   Lost love and Homecoming || Mady & Gab' EmptyDim 19 Juin - 19:33

J'étais comme toutes les petite filles, enfant. J'avais cru toutes les bêtises qu'on nous dit lorsqu'on nous fait croire que l'amour c'est bien, qu'il n'y a pas plus beau sentiment dans la vie que celui d'aimer. N'importe quoi, l'amour ça fait mal, très mal. On est heureux un temps et puis arrive un moment où le bonheur n'est plus là, pour l'un ou pour l'autre. Je ne sais pas si c'est ce qui s'est passé pour Gabriel. Je ne comprenais toujours pas pourquoi il était parti. Je n'avais même pas pris le temps de demander. Lorsqu'il m'avait dit être forcé de partir, j'avais fui. C'était lâche la fuite, j'étais bien au courant mais je n'avais pas trouvé d'autre chose à faire. Peut-être aurais-je dû attendre, lui dire que je l'aimais plus que tout, lui dire que je ne voulais pas qu'il parte, que j'avais peur qu'Émilie ne meurt pendant que nous étions là-bas, lui dire qu'il serait ma plus grande peine d'amour, que je penserais à lui tous les jours... J'aurais dû lui dire que j'allais souffrir de son absence, tous les jours, que je rêverais de lui souvent. Mais je n'ai rien fait, je suis partie comme une voleuse, comme on part après une relation d'un soir. Comment aurais-je pu savoir que cela serait si amer... Gabi avait tout de l'homme parfait, du beau prince charmant, comme on en voit que dans les dessins-animés. Il me faisait rire, il était doux, il faisait attention à moi et je faisais de mon mieux pour lui rendre autant de bonheur. Il était l'homme parfait, d'ailleurs mes amies me l'enviaient. J'avais bien cru qu'il serait celui avec qui je passerais toute ma vie, avec qui j'aurais des enfants. J'avais d'ailleurs accepté d'en avoir, plus tôt que je ne le pensais, alors que je me pensais encore trop jeune pour ça, même si je pensais que j'étais encore trop jeune pour ça. J'aurais été capable de donner ma vie pour lui. J'étais folle de lui. Aujourd'hui, je ne savais plus ce que je ressentais pour lui. Amour ou haine, la limite est parfois trouble. Peut-on dire pour autant que je le haïssais ? Non, c'était impossible, je lui avais porté un amour beaucoup trop grand pour cela. Aujourd'hui encore, le voir fasse à moi me faisait du bien.

J'étais prête à partir lorsqu'il posa sa main sur mon épaule. Je frissonnais en le sentant. Gabriel me fit tourner doucement. Je posais ma main sur la sienne pour la retirer de mon épaule, comme si le moindre contact me brûlait, comme si je ne supportais pas qu'il me touche alors que je ne me passais pas de ses bras autrefois. « Écoute, Madie. Je sais que je suis partit, que j'ai sûrement fait de nombreuses erreurs. Mais accorde moi le bénéfice du doute. Pourquoi crois-tu que je sois revenu, ici, en Bretagne qui plus est ? » Je ne bougeais plus, ne sachant pas ce qui allait se passer ensuite. Certes il était venu et je ne savais pas pourquoi. Peut-être bien que c'était pour moi, mais pourquoi après toutes ces années ? Pourquoi n'était-il pas revenu avant... « Pourquoi t'es pas revenu plus tôt ? Pourquoi t'as attendu tout ce temps ? Pourquoi y fallait que je sois au bord du gouffre pour que tu viennes ? » Je me tordais les poignets, comme à chaque fois que je me sentais mal. Je le regardais enfin, craintive. Je n'était pas à l'aise, pas comme avant. Entre le dernier regarde que je lui avais accordé et celui-là, beaucoup trop de choses c'était passé. Il n'avait pas changé, juste pris quelques années, tout comme moi. « Je suis désolé, pour Émilie. Et pour tellement d'autres choses. » Les larmes ont soudainement fait leur apparition à la lisière de mes yeux. Parler d'Émilie était encore trop dur pour moi, surtout avec lui. Je me souvenais d'un coup du jour où je l'avais amené chez moi, où il avait découvert pourquoi je ne parlais pas de ma famille, surtout pas d'elle, il avait appris pour sa maladie. C'était d'ailleurs après cela qu'il m'avait embrassé, le début de deux ans d'amour, avant ça, ce reste de nous. Sa voix n'était que murmure... Je le regardais. « Pas de désolé, pas toi... Tout le monde arrête pas de me dire ça, elle est pas mort à cause de toi. Moi j'avais besoin de toi... J'aurais voulu que ce soit toi qui me serre en sortant de la chambre, toi et pas Jules... Mais tu étais pas là et j'ai dû surmonter ça seule. T'aurais dû venir à son enterrement au moins pour elle... Elle t'appréciait vraiment... » En le regardant à nouveau, j'ai vu combien il souffrait alors je me suis approchée doucement et sans savoir ce que je faisais, je l'ai pris dans mes bras.
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Gabriel J. Redwine




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MessageSujet: Re: Lost love and Homecoming || Mady & Gab'   Lost love and Homecoming || Mady & Gab' EmptyDim 19 Juin - 22:07


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    L'amour entraine la douleur. On ne survit pas à toutes les blessures, on ne sort pas indemnes de toute les épreuves. Les moments de joies peuvent être balayés par les blessures non guérites, les cicatrices douloureux et les coeurs brisés. Les larmes déchirantes et les mots meurtriers. Gabriel avait souvent imaginé l'aveu du départ se dérouler autrement. Il lui aurait dit, et puis, elle aurait accepté de partir, une année, rien qu'une année. Puis ils seraient revenus. Ou bien, elle l'aurait attendu, leur amour pouvant survivre à la distance pendant trois cent soixante-cinq jours. Même si ça leur aurait semblé long, il savait qu'ils y seraient parvenus ... s'ils avaient voulu. La question aujourd'hui était, pourquoi ne l'avaient-ils pas voulu? Pourquoi, après toutes ses années de bonheur n'avaient-ils pas accepté de tenter le coup? Aucun d'eux ne semblait vouloir délivrer la réponses à cette question gardée secrète. « Pourquoi t'es pas revenu plus tôt ? Pourquoi t'as attendu tout ce temps ? Pourquoi y fallait que je sois au bord du gouffre pour que tu viennes ? » Elle avait raison, encore et toujours, elle avait frappé la ou ça faisait mal. Les larmes lui montait aux yeux. Il s'en voulait désormais, d'être venu ici. Il lui faisait plus de mal que de bien, visiblement. Il aurait mieux fait de rester à Mumbai, la laisser vivre sa vie, en paix, sans soucis. T'aurait été bien mieux pour elle. Perdu dans la douleur de son esprit, il ne répondit rien. Écoutant sa voix, dont les mots qui lui parvenaient semblait être des lames acérées. « Pas de désolé, pas toi... Tout le monde arrête pas de me dire ça, elle est pas mort à cause de toi. Moi j'avais besoin de toi... J'aurais voulu que ce soit toi qui me serre en sortant de la chambre, toi et pas Jules... Mais tu étais pas là et j'ai dû surmonter ça seule. T'aurais dû venir à son enterrement au moins pour elle... Elle t'appréciait vraiment... » Gabriel n'arrivait malheureusement pas à se retenir, il avait tenté, mais, les larmes étaient plus plus forte que lui aujourd'hui. Alors, l'idée de ne plus faire partit de sa vie, même si ça lui faisait mal, semblait être la meilleure solution, la solution qu'elle préférait. C'était peut-être ça qu'elle voulait, après tout, avoir la paix, vivre sans lui. Il fut surprit qu'elle le prenne dans ses bras, profitant de ce contact comme une sorte d'adieu. Oui, après les paroles qu'elle avait dites, il le voyait comme ça: comme un adieu. Il recula un peu, toujours en larmes, la regardant, la scène était digne des plus grands films hollywoodiens!

    « Je sais que c'est impossible mais, pardonne moi Mady, pardonne moi je t'en supplie. Je ne voulais pas partir aussi longtemps, je ne voulais pas te faire tant de mal, si tu savais comme j'ai l'impression d'être un monstre. Je ne t'ai pas oublié, malgré Mumbai, la distance et le temps. Mais, je suis pas revenu, je suis resté là-bas parce que j'avais pas eu de tes nouvelles, j'avais pas eu de nouvelles je pensais que tu voulais plus me voir. J'aurais voulu être là pour toi, pour Emilie, pour te serrer dans mes bras et t'offrir tout ce dont tu avais besoin. Mais, tu vois, cette bague de fiançailles là, que je t'avais mise au doigt lors de ma demande, elle m'a endetté, plus que je le pensais. Je ne rigolais pas en disant que je n'avais pas le choix pour Mumbai, c'était ça ou on se retrouvait à la rue. je voulais pas ça, pas pour toi. »

    Il se rendait bien compte qu'il était dans un profond monologue, mais, il se devait de dire tout cela, avant de partir, comme elle semblait tant le vouloir, il retournerait auprès de Sasha, à Mumbai, après tout, elle l'avait prévenu qu'elle ne voudrait pas de lui. Peut-être aurait-il du l'écouter. Jamais il n'avait eut pareil douleur dans sa vie que celle-ci. La sensation qu'on ne veuille pas de lui, surtout de la part de Madi, c'était dur.

    « Je suis désolé de t'avoir fait tant de mal, Madeleine. Ce n'était pas mon but. Je voulais juste que tu vives ailleurs que sous un pont, ailleurs que dans la rue à cause de moi. Et je suis désolée que mon départ se soit passé comme cela. Je suis désolé pour Emilie, même si tu ne veux pas que je le sois, je suis désolé de ne pas avoir été là. Je suis désolé de te faire souffrir en étant ici. Et surtout, surtout, je suis désolé de t'aimer encore plus que ma propre vie, même maintenant que tu me hais. Je n'aurais pas du venir, j'ai compris. Tu as le droit de vivre ta vie. Je n'avais pas à venir te voir, je m'étais juste trop inquiéter lorsque je l'ai apprit. Pardonne moi. Au revoir Madi. »

    Au revoir ou Adieu, il ne savait que trop. Si elle ne voulait plus de lui, il aurait surement du dire adieu... Comme ultime geste d'au revoir, il vint embrasser son front, savourant le contact avec celle qu'il n'avait cessé d'aimer, un contact qui, le pensait-il, serait le dernier. Il le comprenait, qu'elle veuille vivre sans lui. Et même si s'était douloureux. Il l'acceptait. Oui, l'amour fait mal, il est aiguisé et vous broie les entrailles. Il tourna les talons, avançant vers la sortie du parc. Ainsi, leur couple n'avait le droit qu'à cette fin là?


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Madeleine L. Rousseau




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MessageSujet: Re: Lost love and Homecoming || Mady & Gab'   Lost love and Homecoming || Mady & Gab' EmptyDim 19 Juin - 23:31

Je ne sais pas comment mes parents ont fait. Ils se sont rencontrés il y a maintenant trente ans et ils continuent de s'aimer depuis, sans jamais se séparer. Enfant, je me souvenais avoir souvent demandé à ce qu'ils me racontent comment ils s'étaient connus. Dès le premier regard, il avaient compris qu'ils étaient fait l'un pour l'autre. J'avais toujours été fasciné par cette histoire, j'adorais les entendre, les regarder lorsqu'ils se disaient des mots doux et qu'ils avaient des moments complices. Face à ça, j'avais été confronté à mon amour avec Gabriel. Au départ, tout avait été parfait, comme mes parents. Il était mon premier amour et je me voyais déjà vieillir à ses côtés, je me voyais enceinte dans ses bras, remontant l'allée en le regardant, les yeux brillants. Je ne pouvais pas comprendre comment tout cela avait autant foiré, comme nous en étions arrivés là... Autrefois un couple heureux, aujourd'hui deux êtres déchirés, complètement perdus, ne sachant même plus comment agir l'un envers l'autre. L'amour change un être, l'amour réduit les gens mais il les rend également plus grands. Peut-être que j'aurais dû partir avec lui. Peut-être que Mombai m'aurait plus, peut-être que tout ce serais passé à merveilles, qu'on serait mariés, peut-être. Mais personne ne le savait. Je dois avouer que vivre dans l'hypothèse est plus que difficile, alors je préfère oublier, je préfère me dire que partir aurait été la plus grosse erreur de ma vie, je préfère me dire que c'est mieux ainsi, qu'au moins j'ai été proche d'Émilie, jusqu'au bout. Il y avait aussi l'option qui consistait à se que j'attende, en France seule, pendant qu'il s'éclatait à Mombai, loin de moi? Je ne sais pas si j'aurais résisté à cela. Je ne savais pas combien de temps il allait rester là-bas et me passer de lui serait horrible. Les larmes seraient nombreuses, sans doute autant que lors de notre rupture mais j'aurais au moins eu des nouvelles de lui. J'aurais dû faire ça, idiote que j'étais. Mais sur le coup, je n'avais plus pensé à rien, j'avais vu son départ et ma souffrance. J'ignorais encore ce qu'il avait fait durant toutes ces années, si il avait refait sa vie, si il avait découvert que finalement il ne pouvait plus se passer de moi. J'étais totalement perdue, voilà tout. J'aurais dû prendre le temps d'y penser, j'aurais dû penser que je ne le reverrais plus jamais et j'aurais changé d'avis, je serais partie avec lui. Je le regardais dans les yeux à ce moment là et le fait de voir qu'il avait les larmes aux yeux revenaient à me planter un poignard dans le coeur. Le voir comme ça était une sensation terrible, surtout que c'était mes mots qui avaient provoqué cet effet. J'étais une idiote, c'est sûr cette fois. J'aurais aimé essuyer ses larmes comme avant en posant ma main sur sa joue. Mais le temps passe et les gens changent, aujourd'hui lui et moi n'étions plus ensemble que des ex au mieux des amis. Et le pire arriva. Gabriel se mit à pleurer. Rares étaient les moments à Grenoble où je l'avais vu dans cet état. Je me sentais horriblement mal, j'avais envie de fuir mais je savais parfaitement que je ne pouvais pas, pas une nouvelle fois, il fallait que la confrontation ait lieux. Je le serrais contre moi, essayant de le calmer comme si une simple étreinte pouvait être suffisante. Il se recula et j'évitais son regard, entendant ses larmes. Je me mordais la lèvre, faisant tout pour me retenir de pleurer. « Je sais que c'est impossible mais, pardonne moi Mady, pardonne moi je t'en supplie. Je ne voulais pas partir aussi longtemps, je ne voulais pas te faire tant de mal, si tu savais comme j'ai l'impression d'être un monstre. Je ne t'ai pas oublié, malgré Mumbai, la distance et le temps. Mais, je suis pas revenu, je suis resté là-bas parce que j'avais pas eu de tes nouvelles, j'avais pas eu de nouvelles je pensais que tu voulais plus me voir. J'aurais voulu être là pour toi, pour Émilie, pour te serrer dans mes bras et t'offrir tout ce dont tu avais besoin. Mais, tu vois, cette bague de fiançailles là, que je t'avais mise au doigt lors de ma demande, elle m'a endetté, plus que je le pensais. Je ne rigolais pas en disant que je n'avais pas le choix pour Mumbai, c'était ça ou on se retrouvait à la rue. je voulais pas ça, pas pour toi. » C'était de trop, en l'entendant je me suis mise à pleurer. Pourquoi ne me l'avait-il pas dit, pourquoi avait-il acheté une bague si chère, je n'en avais pas besoin et il le savait très bien. Je m'étais toujours contenter de choses simples et je n'aimais pas dépenser de l'argent pour des choses matérielles. J'avais toujours cette boule au ventre, et maintenant ce sanglot dans la voix qui me torturait. « Tu aurais dû me le dire, on avait pas de secret, non ? Je n'avais pas besoin de cette bague, une bague en plastique ça aurait été aussi bien tu sais. L'important ce n'était pas la bague, c'était toi... Suffisait de me dire que tu voulais m'épouser et j'aurais dit oui, comme pour l'enfant. Pas besoin d'artifices. »

Je le sentais, Gabriel allait partir, re-disparaitre de ma vie comme la première fois. Je ne voulais pas ça mais je ne voulais pas lui imposer de rester ici. Je pleurais toujours, incapable de me calme et l'écouter était encore plus difficile. Il fallait que je me calme, que je me concentre, ce pourquoi je m'approchais un peu de lui. « Je suis désolé de t'avoir fait tant de mal, Madeleine. Ce n'était pas mon but. Je voulais juste que tu vives ailleurs que sous un pont, ailleurs que dans la rue à cause de moi. Et je suis désolée que mon départ ce soit passé comme cela. Je suis désolé pour Émilie, même si tu ne veux pas que je le sois, je suis désolé de ne pas avoir été là. Je suis désolé de te faire souffrir en étant ici. Et surtout, surtout, je suis désolé de t'aimer encore plus que ma propre vie, même maintenant que tu me hais. Je n'aurais pas dû venir, j'ai compris. Tu as le droit de vivre ta vie. Je n'avais pas à venir te voir, je m'étais juste trop inquiéter lorsque je l'ai apprit. Pardonne moi. Au revoir Madi. » Les larmes étaient de trop cette fois. Il était parti pour mon bonheur et l'égoïste que j'étais avant tout caché. Je ne bougeais plus, terrifiée. Je ne voulais pas de cet au revoir, je ne voulais pas qu'il parte, je ne pouvais pas accepter qu'il parte, c'est pour ça d'ailleurs que j'avais fuit la première fois... Je n'avais jamais aimé les adieux, je n'avais jamais aimé dire au revoir, surtout pas aux gens que j'aime. Je fermais les yeux en sentant ses lèvres contre mon front, ce qu'il pouvait me manquer. Je le regardais avancer sans savoir que faire. « Gabriel... » Ce n'était qu'un murmure et il était beaucoup trop loin pour l'entendre. Portée par je ne sais quoi, je me suis mis à avancer. « Gabriel, attends... » Il était encore loin et ma jambe commençait à me faire mal, pourtant, j'ai encore accélérer pour le rattraper. J'ai attrapé son bras. « Pars pas, je t'en prie... J'ai terriblement mal à la jambe, je ne peux plus courir, je... J'ai mal... » Je regardais ma jambe, je haïssais mon corps. « Je veux pas que tu partes. Je t'en prie, je t'en supplie. »
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MessageSujet: Re: Lost love and Homecoming || Mady & Gab'   Lost love and Homecoming || Mady & Gab' EmptyLun 20 Juin - 15:41


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    Quelques années loin de Madeleine avait réussi à lui faire comprendre qu'elle lui était indispensable, malgré le fait qu'il le savait, la distance n'avait fait qu'accentuer cela. A présent qu'il était ici, devant elle, le cœur déchiré par la douleur et cette distance qui les avaient anéantit. Il ne savait pas si elle ressentait encore quelque chose pour lui, il ne savait même pas si elle comprenait ses stupides explications. Avant de la rencontrer, Gabriel n'avait jamais réellement cru en l'amour. Mise a part ses parents, il n'avait jamais vu de couples durer autour de lui. Pourtant, il ne faisait aucun doute, dans son esprit, qu'elle et lui se serait durable, peut-être même éternelle. Tout était bien partie pourtant. S'il n'avait pas eut l'idée de s'endetter ... pourtant, malgré cette monumentale, il ne regrettait pas réellement ce geste, Madeleine méritait cette bague, il n'en doutait pas un seul instant. « Tu aurais dû me le dire, on avait pas de secret, non ? Je n'avais pas besoin de cette bague, une bague en plastique ça aurait été aussi bien tu sais. L'important ce n'était pas la bague, c'était toi... Suffisait de me dire que tu voulais m'épouser et j'aurais dit oui, comme pour l'enfant. Pas besoin d'artifices. » Madeleine n'avait pas tort, ils ne s'étaient jamais rien caché. C'était surement cette sincérité qui avait jouer pour beaucoup dans cette relation durable et à part cette dette, il ne lui avait jamais rien caché. Même les choses semblant horrible. Une bague en plastique? ca aussi, il le savait, que n'importe qu'elle bague, même en toc lui aurait suffit. Mais, il avait voulu faire les choses bien, sauf qu'il n'avait pas prévu que le gain de ses photographies baisseraient au même moment. Mauvais coup du sort.

    « J'aurais pu ... mais, Mady, tu mérites tellement plus qu'une bague en toc, peut importe l'amour qu'on se portait, je ne voulais pas d'une bague en plastique, dans un McDo autour d'une plâtrée de frites. Tu as le droit a mieux que cela. Et tout se serait bien passé si mes photos ne s'étaient pas mal vendues à ce moment là. » Il inspira profondément. « Je ne pouvais pas t'en parler ... enfin si, je pouvais. Mais, ça aurait voulu dire que le moment passé était d'une certaine façon gâchée. Je t'aurais tout dit, si j'avais sur que tu réagirais comme cela ... »

    Sa voix se perdait dans un murmure, tandis qu'il combattait rageusement ses larmes, à quoi bon pleurer? Ainsi, il s'apprêtait à partir, aussi vite qu'il était revenu. Quittant la Bretagne, la France, prêt à ne jamais revenir, rejoindre Sasha et tâcher de se reconstruire, même s'il était persuadé de ne pas y parvenir avant longtemps ... il se demandait lui-même se qui s'était passé dans sa vie, peut-être avait-elle quelqu'un qui l'a comblait, désormais. Son regard se perdit dans le vague, il ne souhaitait ni partir, ni la voir se reconstruire avec quelqu'un d'autre que lui. Ça lui semblait trop horrible. « Gabriel... » Il n'entendit pas son prénom, pas la première fois. « Gabriel, attends... » Ralentissant un peu la marche, il ne s'arrêta pourtant pas. A quoi bon? A quoi servait de rester ainsi à l'écouter le haïr pour ce départ. A quoi bon souffrir alors qu'elle voulait vivre loin de lui. Étrangement, il eut pourtant le sentiment que ce n'était pas tant un ordre, plutôt, une demande. Sa main douce, contact qui lui avait manqué, attrapa son bras avec une certaine douceur, tout en le forçant à lui faire face. « Pars pas, je t'en prie... J'ai terriblement mal à la jambe, je ne peux plus courir, je... J'ai mal... » Baissant son regard vers la jambe de celle-ci, il comprit que les séquelles n'était pas tellement invisible que cela. Grimaçant, il avait mal pour elle, en plus de sa propre douleur intérieur, il se sentait vraiment mal. « Je veux pas que tu partes. Je t'en prie, je t'en supplie. » Gabriel ne savait trop que faire ou que dire. Tout semblait échapper à son contrôle. Auparavant, il aurait su facilement se qu'elle voulait, se qu'elle désirait, même se qu'elle pensait, ce n'était plus le cas, ou, tout du moins, le tout était faussé par un trop plein d'émotions incontrôlable.

    « Ne me demande pas de rester, Madi. Ne me demande pas de continuer de te regarder me haïr, parce que je n'arriverais pas à te résister. Je resterais là à souffrir comme un fou uniquement parce que tu me l'auras demandé. Je ne sais pas se qui s'est passé pour toi depuis tout ce temps ... mais, je veux juste que tu saches, que je ne t'ai jamais oublié. Jamais. »

    Gabriel avait détaché le dernier mot avec soin, comme pour lui faire comprendre qu'il était sérieux et, malgré les larmes, encore un peu présente, il l'a regardait dans les yeux avec un léger sourire qui se voulait aussi réconfortant que possible, même s'il aurais préféré calmer sa peine seul et que le sourire n'aurait pas eut sa place. Il ne savait plus comment réagir à présent, partir, rester, attendre. Sa vie semblait soudainement être en suspens et cela, uniquement pour les beaux yeux de la femme de sa vie.






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MessageSujet: Re: Lost love and Homecoming || Mady & Gab'   Lost love and Homecoming || Mady & Gab' EmptyLun 20 Juin - 21:09

J'aurais été incapable de dire pourquoi notre couple avait tenu, comment est-ce qu'il avait fait pour me rendre heureux depuis le jour où il avait frappé à la maison jusqu'à celui où il m'annonce son départ. Bien sûr, nous avions eu quelques disputes mais ce qui fait un couple. Et j'appréciais encore plus les moments de réconciliation qui nous rendaient plus proche que jamais. Ce que je pouvais l'aimer. J'aurais été capable de passer ma vie avec lui, comme ça, dans ce bonheur. Je nous avais très vite imaginé avec un enfant, puis un autre. J'ignorais combien d'enfants il voulait, nous n'avions pas eu le temps d'en parler mais si il m'avait demandé cinq enfants j'aurais dit oui, pensant à notre bonheur, entourés de nos enfants. Il m'avait fait rêver de tellement de choses, sans même le savoir. Je ne lui avais jamais dit que le nuit qui suivit sa proposition d'enfant, j'avais rêvé de notre famille, dans quelques années, je nous voyais comme mes parents à raconter à nos petits bouts notre rencontre, l'omelette totalement raté que je lui avais fait. Je nous avais aussi vu âgés, très âgés, nous nous aimions toujours autant et nos petits enfants nous courraient autour. J'étais heureuse, à point c'est tout. Je ne me posais pas plus de questions que cela. Pas jusqu'à aujourd'hui, pas jusqu'à ce qu'il me demande de partir à Mumbai, pas jusqu'à ce qu'il prenne une décision qui allait changer ma vie... « J'aurais pu... mais, Mady, tu mérites tellement plus qu'une bague en toc, peut importe l'amour qu'on se portait, je ne voulais pas d'une bague en plastique, dans un McDo autour d'une plâtrée de frites. Tu as le droit à mieux que cela. Et tout ce serait bien passé si mes photos ne s'étaient pas mal vendues à ce moment là. Je ne pouvais pas t'en parler... enfin si, je pouvais. Mais, ça aurait voulu dire que le moment passé était d'une certaine façon gâché. Je t'aurais tout dit, si j'avais su que tu réagirais comme cela... » L'idée d'une demande en mariage à McDonald ou quelque chose dans le genre m'aurait fait sourire dans une autre dimension. Est-ce que si il avait fait ça j'aurais dit oui ? À coup sûr. J'aurais même adoré cela, après tout je n'avais jamais aimé faire les choses comme les autres. Mais là n'était pas l'important. Ce n'était qu'un détail dans ce qu'il disait. Je lui en voulais de ne pas m'avoir dit ce qu'il se passait vraiment, pourquoi il voulait partir. J'avais pris ça pour une simple lubie, simplement parce qu'il en avait assez de Grenoble. Si j'avais su... « T'étais pas obligé de me dire ça le soir où tu m'avais demandé en mariage mais quand tu m'as demandé de partir. Et on aurait trouvé une solution, j'aurais vendu la boutique... À deux on est plus fort, tu disais ça avant, on aurait surmonter tes dettes ensemble et si il n'y avait pas d'autres solutions et seulement si, on serait parti. Reprends la et revends la si tu veux... » Je l'avais sur moi, je l'avais passé à une chaine et la portait toujours autour de mon cou, en souvenir. J'avais bien sûr essayer de l'enlever mais je n'y arrivais pas. Quand on me posait la question, je disais qu'il s'agissait de la bague de fiançailles de ma grand-mère, à qui je tenais beaucoup et que j'étais incapable de m'en défaire. Bien sûr, si il me demandait la bague, je ne lui donnerais pas tout de suite, lui disant simplement qu'elle était chez moi.

À l'inverse de moi, il n'avait pas retirer sa main, il n'évitait pas le contact. Alors que je regardais ma jambe, je sentais son regard sur ma jambe, comme toutes ces personnes qui me regardaient dans la rue quand je boitais, fatiguée de ma journée, ou quand je réglais mon appareil auditif. Les regards avaient été dur la première fois mais j'y avais pris l'habitude, le regard de Gabi ne me gênait pas, ça restait une personne à qui je tenais, qui s'était inquiété pour moi qui plus est. Il semblait perdu alors que je le regardait. « Ne me demande pas de rester, Madi. Ne me demande pas de continuer de te regarder me haïr, parce que je n'arriverais pas à te résister. Je resterais là à souffrir comme un fou uniquement parce que tu me l'auras demandé. Je ne sais pas se qui s'est passé pour toi depuis tout ce temps ... mais, je veux juste que tu saches, que je ne t'ai jamais oublié. Jamais. » J'avais les larmes aux bords des yeux, prête à fondre en larmes dès le mot de trop. « Qui t'as dit que je te haïssais ? Qui t'as dit une bêtise pareille ? Je te détestais même pas quand t'es parti, je t'en ai voulu, oui, beaucoup et je t'en voulais encore avant de te voir... » Sans le vouloir, ma main se portait sur la chaine qui tenait la bague qu'il m'avait offert. Son sourire appela le mien, même si il était léger. Je m'approchais doucement de lui et essuyais les quelques larmes restantes. « Tu m'as tellement manqué... Tu sais que je me suis fait engueuler par Émilie parce que je suis pas partie avec toi ? Elle m'en a voulu pour ça. » Je la regardais avec un léger sourire. « Comment est-ce que t'as su pour... » Mon regarde se posa sur ma jambe avant que je ne le regarde à nouveau. « …pour ça ? Jules avait promis de ne rien dire. »
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MessageSujet: Re: Lost love and Homecoming || Mady & Gab'   Lost love and Homecoming || Mady & Gab' EmptyMar 21 Juin - 16:52


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    L'amour éternel existait-il ? Si vous aviez posé la question à Gabriel, il y a de cela quelques années, il aurait répondu sans hésiter que, oui, l'amour éternel existait lorsque deux personnes s'aimaient énormément, bien plus que les limites qu'ont se fixaient. Cependant, les choses à présent, avait changé, dans sa tête, comme dans son coeur. Il l'aimait, c'était sur, plus que quiconque, il ne fallait jamais en douter. « T'étais pas obligé de me dire ça le soir où tu m'avais demandé en mariage mais quand tu m'as demandé de partir. Et on aurait trouvé une solution, j'aurais vendu la boutique... À deux on est plus fort, tu disais ça avant, on aurait surmonter tes dettes ensemble et si il n'y avait pas d'autres solutions et seulement si, on serait parti. Reprends la et revends la si tu veux... » Son coeur se serra lorsqu'elle fit cette "proposition", il le prit comme une insulte, ou plutôt, une nouvelle fois, une façon de lui dire de la laisser en paix. La vérité était que, il ne savait plus très bien sur qu'elle pied dansé. Même s'il avait toujours connu par coeur Madeleine, il ne pouvait pas savoir si elle avait changé ou non durant tout ce temps. Il ne savait d'ailleurs toujours pas si elle avait refait sa vie.

    « Quoi ? Non, s'il te plaît Madeleine, garde là. Même si tu l'as laissé dans un tiroir poussiéreux, garde-là. Elle a une signification, cette bague, je ne veux pas qu'elle la perde, même après tout ce temps. »

    Maintenant qu'il y songeait, son départ, sans explication, devait sembler être une lubie loufoque qu'il l'avait prit un matin. C'est vrai qu'il aurait du le dire, tout aurait surement été mieux pour eux s'il avait parlé. Mais, comment oser lui dire une telle chose sans avoir l'air soudainement minable? Il avait tant espéré de cette demande en mariage qu'il n'avait pas prit en compte le reste, la rentré d'argent, leur vie et tout le reste. « Qui t'as dit que je te haïssais ? Qui t'as dit une bêtise pareille ? Je te détestais même pas quand t'es parti, je t'en ai voulu, oui, beaucoup et je t'en voulais encore avant de te voir... » Un certain espoir sembla découler de ses mots, aux yeux de Gabriel, s'était déjà énormément. Savoir qu'elle ne le haïssait pas était tellement pour lui qu'il sembla presque oublier le reste, le fait qu'il était partit à Mumbai sans détour. Mais, bien sur, le présent revenait toujours au galop. « Tu m'as tellement manqué... Tu sais que je me suis fait engueuler par Émilie parce que je suis pas partie avec toi ? Elle m'en a voulu pour ça. » Un léger, infime sourire se dessina sur ses lèvres, Emilie, c'était une personne incroyable, malgré le regard des gens, il l'avait toujours adoré, c'était une femme bien et il ne doutait pas qu'elle était partit bien trop vite, elle aurait mérité de vivre encore longtemps. Elle et lui s'étaient toujours vraiment bien entendu.

    « Tu ne me détestes pas ... » Il avait encore du mal à en revenir. « Emilie a toujours voulu nous voir ensemble éternellement. »

    Il est vrai qu'Emilie à toujours apprécié de les voir ensemble. Tout comme Gabriel voulait rester auprès de Madeleine. Seulement, encore une fois, Mumbai l'en avait empêcher, ruinant par la même occasion une histoire qui aurait eut le droit de durer bien plus longtemps ! « Comment est-ce que t'as su pour... » Gabriel baissa légèrement la tête pour regarder Madeleine dans les yeux, se perdant, comme de coutume, dans son regard brun magnifique. « …pour ça ? Jules avait promis de ne rien dire. » Il fit une grimace imperceptible, il ne pouvait pas le dire, il l'avait promis, également. Et tout le monde savait qu'il ne trahissait jamais une promesse faites. Avec un léger sourire, il lui répondit, esquivant une véritable réponse.

    « Quel importance, à présent? »

    L'envie saugrenue de faire un geste qui lui avait énorme ment manqué le prit, au risque de se faire envoyer paître, Gabriel plaça les mains sur le visage de Maddie, l'approchant d'elle avant de déposer un baiser sur ses lèvres, court, ne voulant pas trop abusé du moment. Un contact bref et électrique qui lui procurait, à son grand étonnement, les même exacts sensations qu'auparavant. Comme si la dernière fois qu'il l'avait touché, c'était hier.


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MessageSujet: Re: Lost love and Homecoming || Mady & Gab'   Lost love and Homecoming || Mady & Gab' EmptyMar 21 Juin - 20:44

Je m'étais toujours promis de ne pas trop tomber amoureuse, de ne pas trop m'engager dans une relation amoureuse. J'avais simplement peur d'avoir mal. Ma meilleure amie avait connu sa première peine de coeur avant moi et j'avais compris que l'amour peut faire énormément souffrir. Pourtant, lorsque ma vie avait croisé celle de Gabriel, je n'avais rien pu faire. J'étais tombée profondément amoureuse sans même m'en rendre compte. Peut-être d'ailleurs était-ce pour ça qu'on dit tomber amoureux. Je n'en savais rien mais toujours est-il que j'avais donné mon coeur, mon corps et mon âme au jeune homme. Il était devenu toute ma vie en un claquement de toi. Je n'aurais jamais pensé qu'une personne, en dehors de ma famille puisse avoir autant d'importance pour moi. J'ignorais si il voulait reprendre sa bague. Lorsque j'étais partie, je ne lui avais pas rendu l'anneau, comme on faisait traditionnellement. J'avais gardé la bague, je l'avais porté tous les jours, pas une seule fois je l'avais retiré. Je n'avais aucune envie de l'enlever mais si il me disait qu'il la voulait, je la lui rendrait, après tout c'était lui qui l'avait payé. J'ignorais si j'étais capable de vivre sans, elle m'avait accompagné de partout, tout le temps, lors de moments importants ou non. « Quoi ? Non, s'il te plaît Madeleine, garde là. Même si tu l'as laissé dans un tiroir poussiéreux, garde-là. Elle a une signification, cette bague, je ne veux pas qu'elle la perde, même après tout ce temps. » Je hochais la tête doucement en le regardant. « D'accord, je la garderais, j'y tiens beaucoup à cette bague. C'est tout ce qui me reste de toi. » Ca et les souvenirs, ça et les photos que j'avais gardé de côté. Maintenant je comprenais pourquoi il n'avait rien dit, pourquoi il avait voulu qu'on parte. J'étais idiote, j'aurais dû lui demander pourquoi. J'avais simplement peur de la réponse, peur qu'il me dise qu'il n'était plus heureux ici par exemple. Je ne réfléchissais pas à ce que je disais, je ne le faisais jamais en présence de Gabriel, il était l'un des rares avec qui j'étais naturelle, avec qui j'étais complètement franche. Je ne le haïssais plus, pas après ses explications. Voir son sourire, même léger, même petit me faisait un bien fou. Je ne m'attendais pas à ce que ce soit lorsqu'on parlerait d'Émilie. Je savais qu'il tenait à elle, bien sûr, et je savais qu'il aimait passé du temps avec elle. « Tu ne me détestes pas ... » Je secouais la tête doucement. « Emilie a toujours voulu nous voir ensemble éternellement. » Je souris légèrement en l'entendant. Je me souviens que la fois suivante ou j'étais venue à la maison, elle était alors devenue folle, me posant un tas de question sur lui, savoir comment nous nous étions rencontrés ou encore si il avait un frère pour elle. J'adorais ma soeur. Elle me manquait terriblement.

Lorsqu'on en vint à la question de mon accident, il ne semblait pas prêt à vouloir dire quoi que ce soit. Il me regardait dans les yeux comme il le faisait avant. J'aurais presque eu l'impression que les quelques années qu'ion avait passé loin l'un de l'autre n'avaient pas existé. Cette fois son sourire était plus franc, sans que je comprenne pourquoi. Je me doutais que Jules était derrière cette histoire, il ne m'aurait pas retrouvé à Carnac sinon. « Quel importance, à présent? » Je haussais les épaules doucement, sans savoir quoi répondre. Il est vrai que cela n'avait pas vraiment d'importance, ce n'était qu'un détail. « Je sais pas... Aucune. » Je souris légèrement et le regardais dans les yeux alors qu'il posait ses mains sur mon visage. J'ignorais ce qu'il allait faire, c'était étrange. Il s'approcha de moi et déposa un baiser sur mes lèvres. Je ne sais pas combien de temps cela avait durer mais cela semblait avoir durer des heures, et j'avais des frissons de partout dans le corps. Je me mordais la lèvre en le regardant se détacher de mes lèvres. Je posais mes mains sur son torse en le regardant. Je souris en coin, légèrement rouge. Doucement, je me mis dans ses bras et je le serais doucement, en caressant son dos. [color:4a26=crimson ]« Tu m'as manqué tu sais... C'est juste incroyable. Mais... Je peux pas... Pas aussi vite. C'est pas que je veux pas, t'imagine surtout pas ça... J'ai juste besoin de temps, j'ai besoin de réaliser que t'es bien là, que tu vas pas repartir. Tu sais, tu disais ne m'avoir jamais oublié... Regarde. » Je me reculais légèrement et sortais la bague de sous mon haut pour lui montrer. « Je te demande qu'une chose, ne part plus jamais. »
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MessageSujet: Re: Lost love and Homecoming || Mady & Gab'   Lost love and Homecoming || Mady & Gab' EmptyMer 22 Juin - 12:13


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    Il y a certaine choses, certains gestes, certains objets qui semblent important de garder, ne serais-ce qu'en mémoire. Gabriel ne voulait pas qu'elle lui rende cette bague, pour lui, même s'il ne devait plus rien avoir entre eux, elle avait une signification importante et, sincèrement, il aurait été profondément blessé si elle l'avait vendu, ou jeter. Lui-même avait gardé bon nombre de chose, la plupart n'étant que des photos mais, chacune semblait avoir son importance à ses yeux. Une stupide photo, parfois légèrement floue qu'il ne comptait pas jeter. Les souvenirs passés qu'ils n'oublieraient jamais, la nuit de leur rencontre, l'omelette raté, les sorties qui ont suivis, les disputes, les joies, les peines, la demande en mariage, le départ, tout était bon à garder, même le pire. Bien que de ce côté-ci, il y avait peu à garder. Il se raccrochait comme il le pouvait à se qu'il restait d'eux. « D'accord, je la garderais, j'y tiens beaucoup à cette bague. C'est tout ce qui me reste de toi. » Gabriel la regarda, avec un sourire. Si elle la gardait, ça lui convenait. Et, accessoirement, maintenant qu'il avait remboursé la dette, ça aurait été légèrement plus vexant.

    « Merci Maddie. Tu sais, il y a encore moyen d'avoir autre chose qu'il reste de moi. Si tu accepte que je reste ici. »

    Il ne parlait pas forcemment d'être de nouveau avec elle. Il savait que ni elle ni lui -probablement- n'était encore prêt à cela. Il parlait seulement, pour le moment, de cette relation amicale férocement liée comme autrefois, avant qu'ils ne soient ensemble et qu'il gâche tout en partant à Mumbai. Cette relation ou ils parlaient sans retenu, sans avoir peur d'être jugé par l'autre qu'il avait eut dès leurs premières soirées. Ses soirées à ne rien faire mais qui étaient inoubliable ou au contraire, celle ou ils sortaient pour rire toute la nuit. Cette relation qu'ils avaient presque entièrement gardée lorsqu'ils s'étaient définitivement mis en couple, sans grande surprise aux yeux des autres. « Je sais pas... Aucune. » Il ne répondit pas, il n'y avait aucune importance à donner réponse. Gabriel ne fit que lui sourire. Il l'a vit légèrement rougir, après ce baiser, couleur qui lui avait autant manqué sur la personne qui les portait. Mais, il se rendait compte que son geste était sans aucun doute un peu prématuré. Au moins, il serait fixé sur un point, si oui ou non, elle acceptait qu'il reste ici ou si elle préférait clairement qu'ils restent éloignés pour "leur bien" ou le sien, qui savait ? « Tu m'as manqué tu sais... C'est juste incroyable. Mais... Je peux pas... Pas aussi vite. C'est pas que je veux pas, t'imagine surtout pas ça... J'ai juste besoin de temps, j'ai besoin de réaliser que t'es bien là, que tu vas pas repartir. Tu sais, tu disais ne m'avoir jamais oublié... Regarde. » Gabriel hocha la tête, il comprenait, c'était normal en soit, il venait juste de revenir. Et avouons le, il n'avait même pas songé qu'elle accepterait qu'il puisse aligner une phrase après toute cette histoire si mal terminée.

    « C'est normal, j'ai moi-même du mal à concevoir que tu ne veuilles pas que je m'en aille sur le champ. »

    Il ne pouvait décemment pas lui en vouloir pour quelque chose qui, si on y réfléchissait bien, était en grande partie de sa faute. Inspirant, il ne fit d'abords pas attention à se qu'elle faisait avant d'en être finalement très étonné. Regardant la bague de fiançailles pendre au cou de Madeleine lui insufflait un tourbillon d'émotion. A la base, il n'avait même pas songé au fait qu'elle l'avait encore, surtout pas sur elle. Et, même s'il évitait de se montrer trop expansif, il appréciait beaucoup le fait qu'elle l'est gardé, après tout ce temps. « Je te demande qu'une chose, ne part plus jamais. » Relevant les yeux de la bague, Gabriel sonda le regard de Madeleine. Un instant, il pensa à Sasha, toujours à Mumbai qui l'avait soutenu à chaque fois. La laisser semblait horrible. Pourtant, il se voyait mal repartir, désormais. Il ne se le pardonnerais pas.

    « Tu l'as gardé sur toi ... » Il n'en revenait toujours pas. « Oui. Je veux dire .. je te promets de ne plus jamais partir comme cela. » Il jeta un coup d'oeil à la jambe de celle-ci « On devrait peut-être s'asseoir ... enfin si j'ai le droit de demander à passer la fin de cette après-midi avec toi? »

    Un pas après l'autre. Gabriel n'était pas pressé. Il ne voulait seulement pas qu'elle lui demande de s'en aller. S'il devait mettre dix ans pour regagner son entière confiance ou avoir la chance de passer beaucoup de temps avec elle, comme avant, il patienterait. Il en serait capable, s'était sur, pour elle.



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MessageSujet: Re: Lost love and Homecoming || Mady & Gab'   Lost love and Homecoming || Mady & Gab' EmptyMer 22 Juin - 15:54

On ne peut pas effacer certaines choses. Lorsque Gabriel était parti, j'avais voulu effacer son nom sur le tableau noir qu'était ma vie. Ça n'avait pas été facile mais j'y étais plus ou moins arrivé. J'arrivais à ne plus penser à lui mais il était faux de dire que j'avais tout oublié de lui. Je gardais en mémoire tout les souvenirs des moments que nous avions passé ensemble, le jour où nous étions par exemple aller faire du ski, celui où nous avions passé la journée à faire des gâteaux pour une vente aidant une association. Je n'avais gardé que les souvenirs heureux, il y en avait des tas. Les souvenirs plus difficiles avaient été mis de côté, de toute façon ils étaient peu nombreux. J'avais seulement gardé quelques photos et un tee-shirt. J'étais partie trop rapidement de l'appartement pour pouvoir garder autre chose. La plupart des photos étaient restées à Grenoble, chez mes parents. En partant de la ville où j'avais grandi, j'avais décidé de tirer un trait sur mon passé. Je n'avais donc plus que cette bague en souvenir de lui. Jules avait voulu que je la vende, que je devais oublier, que ça me ferait du mal. Pour une fois j'avais décidé de ne pas écouter mon frère, j'étais la seule à pouvoir décider. Personne à part Gabi ne pouvait m'empêcher de la porter. Il sourit légèrement. « Merci Maddie. Tu sais, il y a encore moyen d'avoir autre chose qu'il reste de moi. Si tu accepte que je reste ici. » Je le regardais, sans réellement comprendre. Est-ce qu'il voulait dire qu'il voulait qu'on se remette ensemble ? Autrefois je comprenais tout ce qu'il voulait dire mais trop de temps était passé pour que je puisse savoir ce qu'il entendait vraiment en parlant d'un moyen d'avoir autre chose qu'il restait de lui. Bien sûr je voulais qu'il reste, je crois. Peut-être que j'allais finir par en souffrir mais pour le moment je n'y pensais vraiment pas. Tout ce qui comptait c'était de le voir sourire, comme à l'instant alors que le sang montait à mes joues. J'avais toujours été comme ça, rougissant lorsqu'on me fait un compliment ou qu'on a un geste doux envers moi. J'avais essayé à plusieurs reprises essayer de combattre cet aspect de ma personnalité mais rien n'y faisait. Je ne pouvais pas m'empêcher de réagir comme ça...

« C'est normal, j'ai moi-même du mal à concevoir que tu ne veuilles pas que je m'en aille sur le champ. » « Je t'avoue que j'ai du mal à le comprendre moi même mais je supporterais pas un second départ... J'en aurais plus la force, pas après ce qui c'est passé. » Peut-être pensait-il que j'avais vendu la bague, comme me l'avait conseillé mon frère. Mais vu sa réaction lorsque j'avais dit que j'acceptais de garder la bague, je voulais qu'il sache que je l'avais toujours eu sur moi. Son regard se plongea dans le mien et je ne pus m'empêcher de sourire. « Tu l'as gardé sur toi ... » Je hochais la tête doucement. J'avais comme l'impression que ce bijou ne me quitterait jamais, il était devenu une partie de moi, sans aucun doute. « Oui. Je veux dire .. je te promets de ne plus jamais partir comme cela. » Je le regardais et sourit. Je déposais un baiser sur sa joue, tendrement. « Merci. » J'avais bien vu que Gabriel avait regardé ma jambe. Cela me blessait légèrement. Je n'aimais pas qu'on me regarde comme ça, même une seconde. Je savais de quoi j'étais capable ou non de faire. Je ne dis cependant rien du tout, gardant tout pour moi. « On devrait peut-être s'asseoir ... enfin si j'ai le droit de demander à passer la fin de cette après-midi avec toi? » Sa réflexion sur ma jambe me dérangeait, j'essayais de ne pas paraître agacée, du mieux que je pouvais. Je le regardais. « Déjà fatigué Redwine ? » Comme souvent, je faisais place à l'humour lorsque j'étais embarrassée, lorsque j'étais mal à l'aise à propos de quelque chose. « J'ai pas souvent l'occasion d'avoir un après-midi de libre alors ce sera avec plaisir. Par contre, j'ai plus la permission de minuit depuis que je vis ici avec Jules. » Je souris légèrement puis avançait vers un endroit du parc où nous serions tranquilles. J'avançais lentement, prenant garde à ce qu'on ne puisse voir ma jambe que je ne contrôlerait pas si nous marchions trop vite. Je le regardais une seconde. « Alors... Comment c'est Mumbai ? » Nous arrivions enfin face à un banc. Je m'assis doucement, croissant mes jambes en laissant ma jambe droite sur le sol. Je pris le temps de le regarder. Il n'avait pas beaucoup changé, il avait toujours d'aussi beaux yeux, le même visage, les même lèvres... Je souris en coin à l'idée qu'il était sans nul doute toujours la personne que j'avais aimé quelques années plus tôt. « Dis moi ce que tu as fait pendant toutes ces années... Raconte moi, s'il-te plait. »
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MessageSujet: Re: Lost love and Homecoming || Mady & Gab'   Lost love and Homecoming || Mady & Gab' EmptyJeu 23 Juin - 8:35


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    La promesse de ne plus partir comme il l'avait fait il y a quelques années semblaient être une trahison pour Sasha, qui avait toujours été là pour lui. Cette blondinette restait, malgré tout, une personne qui lui était extrêmement chère et qu'il ne voulait pas perdre. Il avait déjà tenté de l'appeler plusieurs fois, lors de son arrivé en Bretagne, puis à l'hotel, le soir à trois heures du matin et le lendemain au moins cinq fois. Mais, elle semblait s'obstiner à ne pas lui répondre. Il avait la vague impression que le fait qu'il retourne en France qui plus est pour Madeleine l'irritait au plus haut point. « Je t'avoue que j'ai du mal à le comprendre moi même mais je supporterais pas un second départ... J'en aurais plus la force, pas après ce qui c'est passé. » Gabriel coupa court à ses pensées, ce n'était pas le moment de penser à Sasha alors que Madeleine était devant lui. Autant profiter du temps qu'il avait l'opportunité de passé avec elle. On ne savait jamais se qui pouvait arriver, n'est-ce pas ? « Merci. » Il ne répondit pas, ni à sa première phrase, ni à ses remerciements. Qui avait-il à dire ? Les remerciements n'étaient pas d'usage. C'était normal, il ne faisait avec plaisir malgré l'amertume au sujet de Sasha. « Déjà fatigué Redwine ? » Gabriel venait de comprendre, face à cette ironique, qu'il avait vexé Madeleine en regardant sa jambe. Il eut pourtant un léger sourire, comprenant qu'il semblait la connaître toujours aussi bien, tout du moins, si elle était resté entièrement la même. Ce dont il doutait. Lui même avait surement changé, ça ne faisait aucun doute.

    « Oui, je suis exténué. »

    Façon subtile de se rattraper après le regard vers sa jambe. Il eut un léger et court rire devant sa phrase pour appuyer sur l'ironie. « J'ai pas souvent l'occasion d'avoir un après-midi de libre alors ce sera avec plaisir. Par contre, j'ai plus la permission de minuit depuis que je vis ici avec Jules. » Il lui sourit, toujours le même humour, visiblement. Cette façon de tout prendre du bon côté ou presque c'était ... hallucinant. Comme un rayon de soleil les jours de pluie.

    « Tu ne contournerais même pas les règles pour rester un peu avec moi ? Tu ne m'obligerais quand même pas à te kidnapper ! Si ? »

    Gabriel voyait bien qu'elle avait du mal à marcher trop rapidement, mais, il ne dit rien, tenta également de ne pas regarder sa jambe et encore moins de l'aider. Il connaissait assez Madeleine pour savoir que ça la vexerait, ne serait-ce que légèrement. « Alors... Comment c'est Mumbai ? » Il la suivit près d'un banc en retrait, bon moyen de discuter paisiblement sans être dérangé par n'importe qui passant par là. Chose dont Gabriel avait horreur, les gens avaient toujours tendance à se mêler de se qui ne les regardait pas. Comment s'était Mumbai ? Sublime, mais, sans Madeleine, incroyablement terne. Vide d'intérêt. Il se retint de le dire, c'était trop ... rapide ? « Dis moi ce que tu as fait pendant toutes ces années... Raconte moi, s'il-te plait. » Il tourna la tête vers elle, regardant ses yeux bruns mystérieux et si expressif. Ca faisait longtemps qu'elle ne l'avait pas vu, elle et son regard pétillant et d'un coup, il semblait la redécouvrir.

    « Mumbai c'est ... magnifique. Il fait presque toujours beau, et chaud et la population est sympa. J'aurais préféré que tu y sois avec moi, c'est sur ... Mais, j'ai voyagé pas mal aussi, pour les photos. Sydney, Londres. Et puis, j'ai rencontré Sasha aussi, ma meilleure amie. Une fille géniale. Et j'ai pu aller voir mes parents, avec elle lors d'un séjour pour le boulot. Enfin, j'ai beaucoup bouger. Faudra que je te la présente enfin ... »

    Il ne termina pas sa phrase, pour trois raisons. La première étant qu'il venait de parler d'une fille que Madeleine ne connaissait pas et qu'il avait déjà présenté à ses parents qui l'avaient d'ailleurs prise pour sa petite amie, pas franchement subtile pour quelqu'un qui voudrait être proche de Maddie. Ensuite, Sasha n'était pas là, donc pas moyen de la présenter. Enfin, la blondinette, sans connaitre Madeleine, ne l'aimait pas. Encore un point qui faisait obstacle à une possible rencontre. Il chercha une issu pour qu'elle oublie au plus vite toutes les conneries qu'il venait de débiter en quelques minutes à peine.

    « Et toi, Maddie ? Qu'est-ce qu'il s'est passé pour toi ses dernières années ? »

    Pour le coup, Gabriel était intéressé. Un moyen de savoir se qu'elle était devenu, comment elle allait et si elle était avec quelqu'un. Oui, il était curieux, un peu jaloux par avance également. C'était bien idiot de sa part alors que c'est lui qui était partit. Mais, peu importait.


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MessageSujet: Re: Lost love and Homecoming || Mady & Gab'   Lost love and Homecoming || Mady & Gab' EmptyJeu 23 Juin - 20:11

Si Gabriel avait promis de rester, c'était sans doute parce qu'il n'avait rien trouvé là où il avait été. Sans doute était-ce égoïste mais j'en étais heureuse. J'avais du mal avec l'idée qu'il avait pu refaire sa vie avec une autre personne. J'aurais été jalouse, c'est clair. Mais en même temps, si il était heureux comme ça, est-ce que j'avais le droit de lui interdire. Je voulais qu'il soit heureux avant tout et si ce n'était pas dans mes bras, qu'y pouvais-je ? Je ne pouvais pas éternellement le retenir... Si il me disait avoir une attache quelque part alors je l'effacerais complètement, pour de bon, comme une adolescente dit au revoir à jamais à son enfance. Je n'avais réellement pas la force de me battre pour qui que ce soit. J'avais déjà dû me battre après mon agression, ça avait été assez long et assez difficile pour ne plus jamais me donner l'envie de recommencer. C'était trop dur et les résultats ne menaient à rien, je ne remarcherais jamais comme avant, je ne courrais plus sans avoir mal en moins de cinq minutes, je ne pourrais plus faire de randonnée de haute montagne, plus de ski, plus rien... Mon système auditif était dans un sale état lui aussi, j'étais condamnée à porter un appareil jusqu'à la fin de ma vie. Mon frère m'avait répété qu'on ne le voyait pas, ou très peu quand j'avais les cheveux attachés mais c'était trop pour moi, je me sentais condamnée en portant cette chose. Je n'étais plus Madeleine, je n'étais plus la même personne, quelque chose en moi s'était brisé et je savais Gabriel, incapable de faire quoi que ce soit, même avec toute la bonne volonté du monde. Rien ne permet de panser certaines cicatrice, même pas l'amour qui reste l'une des plus belles choses au monde. Même mon frère n'y était pas parvenu, ce petit bout de moi resterait dans cet état pour toujours. Je doute même que le temps y fasse quelque chose. La présence de Gabriel atténuerait peut-être la blessure, qui sait.

On ne reste jamais le même bien longtemps. Toute notre vie, on passe notre temps à évoluer. Un jour on ne sait pas dire un mot, le lendemain on réclame son biberon à sa mère. Un jour on croit qu'on nous aimera toute notre vie et le lendemain on voit celui qu'on aime partir dans les bras d'une autre, et au pire, d'un autre. Comme toutes personnes, j'avais changé depuis la dernière fois où l'on s'était vu. J'avais grandi, apprenant que personne n'est éternel, apprenant également combien la perte d'une personne aimée peut-être douloureuse. Mais, sur certains points, j'étais définitivement la même. J'avais, par exemple, été confirmé dans l'idée qu'il faut savoir profiter de tous les moments, même ceux qui sont blessants. J'avais toujours su faire usage de l'ironie lorsque je me sentais attaquée, cela n'avait pas changé. « Oui, je suis exténué. » Je souris, franchement cette fois, pendant qu'il riait. Cela faisait du bien de rire, naturellement, sans se forcer. J'étais bien, même si c'était paradoxal compte tenu du retour soudain de Gabi. Avec lui je n'avais jamais fait semblant, je n'allais pas commencer aujourd'hui c'était certain. « Tu ne contournerais même pas les règles pour rester un peu avec moi ? Tu ne m'obligerais quand même pas à te kidnapper ! Si ? » Je ris légèrement en l'entendant puis me mit à secouer la tête doucement. « Tu es complètement fou ?! Jules m'enfermerait à la maison pendant... DES ANNEES ! Et à moins d'avoir une épée magique et un cheval tout blanc, je pense que ça va être dur de me sortir de ma chambre. Alors, t'as pas le choix, c'est le kidnapping. Me mets pas dans une cave s'il-te plait, j'ai jamais supporté l'humidité. La solution idéale c'est... Une chambre. Tu m'apporteras des fleurs hein ? » Je souris légèrement en disant tout ça. Je ne savais pas bien pourquoi j'étais autant fascinée par les fleurs, sans doute parce qu'elles n'avaient pas la prétention d'être éternelles.

J'avais choisi un banc à l'écart, ne souhaitant pas être dérangé. Je savais également qu'il n'appréciait pas spécialement ça. Les bains de foules, ce n'était pas notre genre du tout. Je plongeais le regard dans le sien avant qu'il ne s'apprête à parler. « Mumbai c'est ... magnifique. Il fait presque toujours beau, et chaud et la population est sympa. J'aurais préféré que tu y sois avec moi, c'est sur ... Mais, j'ai voyagé pas mal aussi, pour les photos. Sydney, Londres. Et puis, j'ai rencontré Sasha aussi, ma meilleure amie. Une fille géniale. Et j'ai pu aller voir mes parents, avec elle lors d'un séjour pour le boulot. Enfin, j'ai beaucoup bouger. Faudra que je te la présente enfin ... » Je hochais doucement la tête en l'écoutant. Je me retint pourtant de dire ou faire quoi que ce soit lorsqu'il parla d'une jeune femme, une certaine Sasha. « Une fille géniale ? », plus géniale que moi ? Sans doute parce qu'il avait passé tout ce temps avec elle, parce qu'il l'avait emmener voir ses parents alors que moi je n'avais eu le droit qu'à des conversations téléphoniques. Je ne voulais absolument pas la voir, même sans la connaître. Il paraît que je suis une fille sympa, gentille, peu de gens savent que je peux parfois avoir un sale caractère, une peste même. Je regardais ailleurs alors qu'il finissait de parler. Pour une fois, je chérissais mon handicap comme on l'appelait. Je n'entendais que vaguement les choses.

Je le regardais juste au moment où il se remit à parler et ai lis sur ses lèvres. « Et toi, Maddie ? Qu'est-ce qu'il s'est passé pour toi ses dernières années ? » Je souris légèrement en pensant aux quelques années qui s'étaient écoulées. J'avais plus grandi durant ces années qu'avant. « Oh... Et bien, j'ai agrandi ma boutique, encore. J'ai travaillé pour de nombreux évènements. La mort d'Emilie m'a fait comprendre beaucoup de choses et j'ai décidé de croquer la vie à pleines dents. Je suis montée sur Lyon un moment, ai failli partir sur Paris pour rejoindre un ami mais entre temps j'ai eu mon... mon accident. J'ai passé pas mal de temps à rééduquer ma jambe et mon audition. J'suis presque sourde d'une oreille en fait maintenant... J'ai décidé de tout quitter après ça, pour venir ici avec Jules. » Dès le moment où j'avais commencé à parler et mon accident, j'avais regardé ailleurs, gênée.
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MessageSujet: Re: Lost love and Homecoming || Mady & Gab'   Lost love and Homecoming || Mady & Gab' EmptyVen 24 Juin - 22:35


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    Maintenant qu'il s'en rendait compte, il avait tout loupé, absolument tout. Il ne savait pas réellement pourquoi, mais, l'impression que Madeleine lui échappait et ce, à jamais, s'accentuait. Pour quel raison ? Il n'en savait rien. Mais, il le savait c'était tout. Pourtant, ils avaient l'air relativement bien, là, à parler. Mais, ce n'était pas pareil et Gabriel commençait à douter de la possibilité qu'avait Maddie à lui pardonner. Il voulait qu'elle lui pardonne, mais, il ne pouvait décemment pas l'y forcer et de son point de vue, elle ne semblait pas le vouloir. C'était douloureux, à contrario de se qu'il voulait. Bien entendu, il ne s'attendait pas à se qu'elle l'accueil les bras ouverts, mais, il avait peur. S'il y avait bien une personne qui ne devait pas l'abandonner, c'était elle. Dans nos rêves, étrangement, tout se passe comme on le souhaite. Pourquoi n'était-ce pas le cas, maintenant ? Il aurait voulu qu'elle accepte de lui pardonner. Il savait qu'il faudrait du temps, mais, il ne savait pas si elle y parviendrait. « Tu es complètement fou ?! Jules m'enfermerait à la maison pendant... DES ANNEES ! Et à moins d'avoir une épée magique et un cheval tout blanc, je pense que ça va être dur de me sortir de ma chambre. Alors, t'as pas le choix, c'est le kidnapping. Me mets pas dans une cave s'il-te plait, j'ai jamais supporté l'humidité. La solution idéale c'est... Une chambre. Tu m'apporteras des fleurs hein ? » Jules le frère sur-protecteur, Gabriel lui était reconnaissant d'avoir été là pour sa soeur lorsque lui n'était pas là pour elle. Il n'aurait pas du partir, il aurait du trouver un autre moyen de rembourser ses fichus dettes. Tout aurait été différent, n'est-ce pas ? Il serait actuellement marié et surement avec un enfant. Ils auraient peut-être vécus le parfait bonheur, le parfait amour. Comme ils avaient si bien commencé. Ce n'était malheureusement pas le cas.

    « Je te garderais dans une chambre chez moi ... enfin quand j'en aurais un. Je t'emmènerais des fleurs tout les jours. Et si tu veux bien de moi, je te tiendrais même compagnie. »

    Gabriel souriait, comme pour dire qu'il imaginait bien la chose. Le seul probleme était que sa crainte de voir Madeleine ne pas lui pardonner lui faisait avoir un sourire légèrement faux qui ne tarda pas à disparaître. Un peu comme les fleurs, il venait de se faner. Et son manque de sourire ne fit que s'accentuer quand il vit le visage de Madeleine devant l'entente du prénom de Sasha et des éloges à son propos. Mais quel con ! Parler d'elle alors qu'il voulait se faire pardonner, c'était loin d'être fin comme réaction ! Du grand n'importe quoi ! « Oh... Et bien, j'ai agrandi ma boutique, encore. J'ai travaillé pour de nombreux évènements. La mort d'Emilie m'a fait comprendre beaucoup de choses et j'ai décidé de croquer la vie à pleines dents. Je suis montée sur Lyon un moment, ai failli partir sur Paris pour rejoindre un ami mais entre temps j'ai eu mon... mon accident. J'ai passé pas mal de temps à rééduquer ma jambe et mon audition. J'suis presque sourde d'une oreille en fait maintenant... J'ai décidé de tout quitter après ça, pour venir ici avec Jules. » Il écouta attentivement chacune de ses paroles, pour ne pas en perdre une miette. C'était la vie de Madeleine après tout, toutes les années ou il avait disparu. Il avait d'ailleurs tellement honte de ce départ que s'en devenait hallucinant. Il ne réagit pas face à toutes ses choses emmagasinées. Il ne fit que se tourner vers elle, avec un regard sérieux et déterminé, qu'il n'avait eut qu'une fois, lors de la demande en mariage.

    « Madeleine, je ... tu ne pardonneras peut-être jamais ce départ, crois moi, je m'excuse de t'avoir fait tant de mal et d'avoir manqué tant de chose. Mais .. tu me laisserais une chance ? Une chance pour me rattraper, pour te prouver que je dans le fond, je n'ai pas tant changé. On a pas tant changé, j'en suis persuadé. Bien sur, tout le monde change, mais, pas au point de devenir des étrangers. Si ? Crois-tu qu'il sera possible qu'on puisse à nouveau être, ne serait-ce qu'amis ? Après, peut-être ... »

    Gabriel allait dire "après, peut-être as-tu quelqu'un dans ta vie" mais, il ne dit rien. Après tout, il n'avait pas le droit de parole à se sujet. C'était trop tôt. Beaucoup trop tôt. Il ne savait même pas s'il avait le droit de lui proposer de prendre un verre. C'était inconcevable, totalement impossible ! Il se laissa doucement tombé sur le dossier du banc, soupirant.


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MessageSujet: Re: Lost love and Homecoming || Mady & Gab'   Lost love and Homecoming || Mady & Gab' EmptyLun 27 Juin - 12:41

Personne ne sait de quoi le futur est fait, c'est d'ailleurs sans doute pour ça qu‘il effraie autant les gens. Je ne sais pas si Gabriel fera partie de mon futur, mais je n‘étais pas sûre encore qu‘il serait là. Quelque chose me disait qu‘après notre rupture les choses seraient plus difficiles qu‘elles l‘avaient été autrefois. Mais puisque la première fois tout avait été si simple, peut-être que ça irait, peut-être qu‘on pourrait, dans quelques mois, faire comme si de rien n‘était, comme si il n‘était jamais parti. Je sais que c‘était un peu trop optimiste, que je me faisais sans doute de faux espoir, comme lorsque plus jeune, j‘étais persuadée qu‘on pourrait sauver Émilie, qu‘elle marcherait, qu‘elle grandirait et qu‘elle serait une enfant comme une autre. On ne peut pas s‘interdire de rêver n‘est-ce pas ? J‘avais parfaitement conscience que le futur de notre relation était entre mes mains… Il s‘agissait de savoir si je le pardonnais ou non. Je le voulais, vraiment. Seul soucis, on ne décide pas de tout. Je savais parfaitement qu‘il allait tout faire pour que je le pardonne mais je ne savais pas si je serais un jour capable d‘effacer ce qu‘il avait fait, si j‘allais pouvoir oublier. On dit qu‘un chat échaudé craint l‘eau froide. J‘avais peur, peur que tout recommence, qu‘un jour il me dise encore qu‘il devait partir à Mumbai ou je ne sais où… c‘était sans doute ridicule, il ne repartirait pas mais toute les peurs ne sont pas rationnels. Mais je n‘eus pas le temps de m‘inquiéter plus que ça pour notre futur, la discussion avançait et je me devais de la suivre.

Lorsque Gabriel était parti et que j‘avais fait mes valises, la première personne que j‘étais allée voir, c‘était mon frère, Jules. Il m‘avait consolé et avait pris soin de moi durant des jours. Il avait proposé que je reste chez lui, au lieu de rentrer chez mes parents mais j‘avais peur de déranger alors j‘étais partie jusqu‘à trouver un appartement, voisin au sien. Comme ça, je n‘avais pas pris le risque de tomber sur un voisin séduisant, qui frapperait à ma porte pour voir si dans mon appartement aussi il n‘y avait plus d‘électricité. Ça ne serait jamais arrivé, je ne me serais pas laissée avoir une seconde fois. Mon frère avait été fou lorsqu‘il avait appris ce qui s‘était passé. Il avait fait confiance à Gabriel, chose qu‘il faisait rarement quand il s‘agissait de mes petits amis. Il pensait qu‘il était un homme bien et il s‘en voulait de m‘avoir laissé avec lui. Même si celui que j‘aimais était parti, je n‘étais pas d‘accord avec ce qu‘il disait. Gabriel était un homme bien, un homme respectable. Il avait fait une erreur en partant mais qui n‘en fait pas après tout. L‘erreur est humaine.

« Je te garderais dans une chambre chez moi ... enfin quand j'en aurais un. Je t'emmènerais des fleurs tous les jours. Et si tu veux bien de moi, je te tiendrais même compagnie. » J‘avais l‘impression d‘être quelques années plus tôt, lorsque nous parlions de tout et de rien, lorsque nous racontions n‘importe quoi, dans le seul but de faire rire l‘autre. En y repensant, je comprends pourquoi ça n‘avait étonné personne qu‘on commence une histoire amoureuse. Je le regardais en souriant. « Dépêche toi d‘en trouver un alors ! Je connais quelqu‘un qui pourrait t‘aider si tu veux. Elle m‘a trouvé ma boutique et elle est tout simplement parfaite ! La boutique, hein… Tous les jours ? Ça me va. Et ta compagnie en plus ?! Mais dis donc je suis gâtée ! Ça serait plutôt cool en fait de se faire kidnapper. » Lui aussi souriait. J‘avais imaginé un tas de scénario pour nos retrouvailles mais celle-ci m’avais échappé. Je n‘aurais jamais imaginé que cela finirait comme ça, lui et moi assis sur un banc, à discuter tranquillement. Lorsque je parlais de ma vie, il ne semblait pas réagir. Peut-être que je l‘ennuyais, peut-être qu‘il se moquait de ce que je disais. Soudainement, je me sentais assez mal à l‘aise. Je ne savais plus vraiment si c‘était une bonne idée de rester ici, avec lui. Il se tourna vers moi. Jetant un œil sur lui, je reconnus ce regard, celui qui signifiait que Gabi avait quelque chose à me dire, quelque chose d‘important. Étais-je prête à l‘entendre, sans doute pas. « Madeleine, je ... tu ne pardonneras peut-être jamais ce départ, crois moi, je m'excuse de t'avoir fait tant de mal et d'avoir manqué tant de chose. Mais... Tu me laisserais une chance ? Une chance pour me rattraper, pour te prouver que dans le fond, je n'ai pas tant changé. On a pas tant changé, j'en suis persuadé. Bien sûr, tout le monde change, mais, pas au point de devenir des étrangers. Si ? Crois-tu qu'il sera possible qu'on puisse à nouveau être, ne serait-ce qu'amis ? Après, peut-être... » Je ne l‘avais pas lâché du regard pendant qu‘il parlait et j‘essayais de trouver la fin de sa dernière phrase, tout se mélangeant soudain dans mon esprit. Je le regardais s’affaler et soupirer. Mon regard se porta devant moi, se perdant dans le vide un instant. Je reportais mon attention sur lui avant de prendre la parole. « Je… Quand tu es parti, j‘ai eu l‘impression qu‘on m‘arrachait le cœur parce que je nous voyais déjà mariés, avec un petit bébé… J‘étais prête à tout pour toi, prête à tout sauf à laisser Émilie. Je pensais que tu le savais, je pensais aussi que t‘avais assez confiance en moi pour me dire ce qui se passait, pourquoi tu partais. Émilie est morte, je me suis faite agresser alors oui, j‘ai changé, j‘ai grandi, j‘ai compris beaucoup de chose mais au fond, je suis toujours ta voisine qui ne sait même pas faire une omelette… Tu as été la personne la plus importante dans ma vie. Est-ce que j‘ai pu t‘oublier ? Non. Est-ce que j‘ai envie de plus jamais te voir, maintenant que je sais ce pourquoi tu es parti ? » Je le regardais dans les yeux. « Non. Alors oui, tu as le droit à une seconde chance, bien sûr que tu y as le droit… » Je savais déjà ce que Jules allait me dire lorsqu‘il serait ce que j‘avais fait. Il m‘en voudrait, il me crierait peut-être même dessus mais qu‘importe, j‘en avais assez d‘écouter mon frère, tout le temps. Je souris légèrement. « Et arrête de soupirer, tu sais que ça m’exaspère… Quant à ce que j’ai dis sur Jules et la permission de minuit, oublie. Je suis grande. » J‘ignorais ce qui se passerait, où tout ça allait nous mener mais j‘avais envie de prendre le risque, pour une fois, une dernière fois.
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MessageSujet: Re: Lost love and Homecoming || Mady & Gab'   Lost love and Homecoming || Mady & Gab' EmptyLun 4 Juil - 10:02


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    Les gens ont coutumes de dire que l'Homme apprend de ses erreurs. Que se qui ne nous tue pas, nous rend plus fort. Gabriel avait fait l'erreur de partir, de choisir Mumbai et payer les dettes plutôt que de faire couler Madeleine avec lui. Et même si le fait que c'était une erreur sautait aux yeux, il aimait à penser que je le choix n'était pas totalement mauvais et qu'il y avait une part de bon là dedans. Non pas que c'était son choix le plus astucieux, mais, seulement que l'erreur n'était pas complète. Maintenant, les dettes étaient payés et il avait également pu mettre pas mal d'argent de côté, sans nul doute car il était resté plus longtemps que prévu là-bas, dans l'idée qu'elle ne voudrait plus d'elle et la encore, son avis était partagé. Une partie de lui se disait qu'a force de patience et de persévérance, il réussirait à se faire de nouveau une place dans sa vie mais, à contrario il se demandait si elle pourrait bien lui pardonner ce départ. A partir de là, il revenait à son idée partagé à propos de son départ pour Mumbai. Un cercle vicieux dont il n'arrivait pas à se dépêtrer et qui, depuis son retour en France, l'empêchait de dormir. A vrai dire, il dormait très peu.
    Là, assis sur le banc, Gabriel se sentait bien, un moment simple malgré tout leurs soucis. Un moment qui le renvoyait quelques années en avant quand tout allait sublimement bien, que tout était "parfait" pour ainsi dire. « Dépêche toi d‘en trouver un alors ! Je connais quelqu‘un qui pourrait t‘aider si tu veux. Elle m‘a trouvé ma boutique et elle est tout simplement parfaite ! La boutique, hein… Tous les jours ? Ça me va. Et ta compagnie en plus ?! Mais dis donc je suis gâtée ! Ça serait plutôt cool en fait de se faire kidnapper. » Avec un sourire aux lèvres, Gabriel l'écoutait, quand Madeleine s'y mettait, elle pouvait devenir un vrai moulin à paroles, mais, il avait toujours aimé cet aspect là, si énergique, comme si le monde allait s'écrouler mais qu'il fallait qu'elle finisse sa phrase.

    « Non, je pense que ça ira, j'ai quelques visites demain en début d'après-midi. Et dès que s'est fait, je te kidnappe, promis ! Oui, tout les jours, je vais faire monter les effectifs ! »

    Gabriel riait silencieusement rien qu'à l'idée de l'imaginer kidnapper Madeleine chez lui et lui apporter des fleurs tout les jours. Vous parlez d'un kidnappeur tient ! Malgré le fait que leur conversation n'était pas forcemment joyeuse, il n'imaginait déjà pas qu'elle aille aussi loin. Dans le pire des cas, il avait imaginé se prendre une claque dans la figure dès qu'elle le verrait et qu'elle lui crierait qu'elle ne voulait plus le voir. Désormais, il lui était déjà reconnaissante de ne pas l'avoir fait. Ça aurait signé l'effondrement de sa vie toute entière. « Je… Quand tu es parti, j‘ai eu l‘impression qu‘on m‘arrachait le cœur parce que je nous voyais déjà mariés, avec un petit bébé… J‘étais prête à tout pour toi, prête à tout sauf à laisser Émilie. Je pensais que tu le savais, je pensais aussi que t‘avais assez confiance en moi pour me dire ce qui se passait, pourquoi tu partais. Émilie est morte, je me suis faite agresser alors oui, j‘ai changé, j‘ai grandi, j‘ai compris beaucoup de chose mais au fond, je suis toujours ta voisine qui ne sait même pas faire une omelette… Tu as été la personne la plus importante dans ma vie. Est-ce que j‘ai pu t‘oublier ? Non. Est-ce que j‘ai envie de plus jamais te voir, maintenant que je sais ce pourquoi tu es parti ? » Gabriel avait l'étrange impression que leur conversation tournait en rond, toujours revenant au même point, le passé, Emily, son départ, son erreur. Et un instant, il eut l'impression que finalement, ça ne fonctionnerait pas et qu'elle ressasserait ça éternellement, ça semblait tellement évident, comme s'il s'était voilé la face. Le poids de son erreur ne cessait de l'envoyer plus bas que terre et la, il se sentait carrément arriver en enfer tellement on l'avait enfoncé. Encore une fois, un court instant, il se dit que seul Sasha ne l'avait pas jugé pour se départ, bien que pourtant, il lui ai tout expliqué, sans exception, du début de leur relation jusqu'à son départ et les raisons. Il en avait même été jusqu'à dire les paroles aux mots près, il connaissait tellement bien la scène désormais. « Non. Alors oui, tu as le droit à une seconde chance, bien sûr que tu y as le droit… » Un infime espoir, soudainement, lui fit balayer toutes ses pensées qui l'avait submergé quelques secondes auparavant. C'était un flot de pensés divergente qui commençait à sérieusement lui embrouillé l'esprit. Un pas en avant, un pas en arrière. Ou en étaient-ils finalement ?

    « Merci, Maddie. »

    Que pouvait-il dire ? Rien, bien sur. C'était le seuls mots qu'il parvenait à faire sortir de sa bouche, comme si d'autres mots seraient dérisoires. Il l'a vit sourire, un léger sourire mais, un sourire suffisant pour lui convenir. « Et arrête de soupirer, tu sais que ça m’exaspère… Quant à ce que j’ai dis sur Jules et la permission de minuit, oublie. Je suis grande. » Levant le regard vers elle il hocha la tête, il avait prit l'habitude de toujours soupirer. S'était devenue une habitude. Il hocha la tête à la fin de sa phrase.

    « Je sais que tu ai grande. Et je suis content que tu sois toujours celle qui fait des omelettes ratées. »

    Gabriel réprima un léger rire et regarda l'horizon, fronçant les sourcils et écoutant le silence. A dire vrai, il hésitait à lui proposer de l'emmener manger un repas n'importe ou. Il ne savait pas trop si s'était prématuré ou non. Donc, il attendait, gardant le silence et se risquant à paraître ennuyé bien que se n'était pas le cas.


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MessageSujet: Re: Lost love and Homecoming || Mady & Gab'   Lost love and Homecoming || Mady & Gab' EmptyJeu 14 Juil - 13:00

Finalement, je comprenais le choix de Gabriel. Il avait voulu me protéger, il voulait simplement que tout se passe bien pour moi, il ne voulait pas que je me fasse de soucis. Sans doute n‘avait-il pas pensé que ça se terminerait comme ça. Il se disait sans doute que j‘allais partir avec lui. Si Émilie n‘avait pas été là, je l‘aurais suivi sans hésiter. Après tout, c‘était l‘homme de ma vie, celui que j‘aimais plus que tout… Mais je voulais être là jusqu‘au bout pour ma sœur, je ne pouvais pas partir, je me serais sentie trop mal, je n‘aurais pas arrêté de regarder mon portable, nuit et jour pour savoir comment elle allait. Ça aurait été tellement dur. J‘avais pensé à tout ça lorsqu‘il m‘avait annoncé qu‘on partait à Mumbai. Comme une idiote je n‘avais pensé qu‘à ma sœur, je n‘avais pas réalisé à quel point il allait me manquer, je me disais qu‘il était comme tous les autres hommes et qu‘il me faudrait peu de temps pour le sortir de ma tête. J‘avais pleuré des mois durant dans les bras de mon frère, faisant tout pour cacher ça à ma sœur. Je n‘ai jamais oublié Gabriel, comment aurais-je pu d‘ailleurs. De toutes les personnes que j‘avais rencontré, il était parmi ceux qui avait le plus marqué mais aussi changé ma vie. Je n‘étais pas la même à ses côtés. Non, je crois sincèrement que j‘étais une fille meilleure lorsqu‘il était avec moi. Si au début je lui en voulait énormément d‘être parti, avec le temps, ma colère s‘était apaisée et j‘avais fini par me faire une raison et je lui avais pardonné petit à petit. Le revoir avait tout chamboulé, je repensais au soir de notre rupture, à notre amour passé et à tout ce qui avait été détruit en quelques mots seulement. Je lui en voulais encore, je n‘avais pas pardonné, j‘avais besoin de temps, encore. Est-ce que je me sentais capable de le pardonner un jour ? Absolument. Je ne sais pas si tout redeviendrait comment avant, si nous serions aussi proche qu‘autrefois mais j‘avais besoin de le retrouver, au moins comme un ami.

Le simple fait de savoir qu‘il était là pour moi me faisait un bien fou. J‘avais l‘impression d‘voir toujours autant d‘importance pour lui. Ça fait du bien, surtout quand on a été presque abandonnée et qu‘on doute. J‘avais l‘impression de ne plus avoir de soucis, que tout allait bien, que la boutique marchait pour le mieux et que nous étions encore à Grenoble. Je repensais souvent à cette époque, celle qui me manquait. Je le regardais en souriant. Gabriel était une des rares personnes à ne pas me dire de me taire en permanence. J‘aimais ça, même si ça ne me dérangeait. J‘avais l‘impression que comme ça il s‘intéressait à ce que je disais. « Non, je pense que ça ira, j'ai quelques visites demain en début d'après-midi. Et dès que s'est fait, je te kidnappe, promis ! Oui, tout les jours, je vais faire monter les effectifs ! » J‘ai souris, contente qu‘il veuille rester à Carnac assez longtemps, sinon quoi il n‘aurait pas pris un appartement. « D‘accord. Mais si jamais tu trouves rien hésite pas à me demander, ça me ferait plaisir de t‘aider, vraiment. Super alors. » À vrai dire, l‘idée n‘était pas si déplaisante. Je pouvais très bien voir la scène d‘ailleurs.

Mon frère et moi avions parlé, au début, de ce qui se passerait si Gabriel rentrait. J‘avais imaginé beaucoup de choses, sauf le fait qu‘il rentre si tard et que tout se passerait comme ça. Jules m‘avait conseillé de lui mettre une gifle et de lui dire de rentrer à Mumbai sans jamais revenir. Ce n‘était pas du tout mon genre et puis, même si il m‘avait souffrir un temps, ça restait Gabriel, mon Gabriel. J‘avais envie d‘oublier, oublier ces années, son départ, toutes ces larmes et les nuits sans lui. Ce que ça avait été dur de dormir sans sentir ses bras autour de moi, comme avant. « Merci, Maddie. » J‘ai souris en le regardant. Cette fois c‘était un sourire franc. « Ça fera trente euros Gabi, je t‘en prie, c‘est normal. » Je souris largement même si ma blague n‘était pas de plus haut niveau. Je souris lorsqu‘il hocha la tête lorsque je lui demandais d‘arrêter de soupirer. Bien sûr je ne tenais pas à le changer mais il y a des choses avec lesquelles j‘ai du mal, comme toutes personnes. Il est difficile d‘entendre quelqu‘un qui est avec moi soupirer parce que ce soupir traduit la fatigue, l‘ennui ou l‘exaspération. Trois sentiments que je n‘aime pas du tout. « Je sais que tu ai grande. Et je suis content que tu sois toujours celle qui fait des omelettes ratées. » Je hochais la tête et me mit à rire lors de la fin de sa phrase. Je lui donnais une petite tape dans le bras. Il avait toujours eu l‘habitude de me taquiner à ce propos. Cela ne me vexait pas, sans cette omelette je ne sais pas si on en serait là aujourd’hui. « Non mais tu vas arrêter de te moquer un peu de moi et de mes omelettes ! Dis oui ou je te traine tout de suite jusqu‘à la maison pour te forcer à en manger une Gabriel Redwine, jusqu‘à la dernière miette. » Je souriais encore une fois. C‘était donc ça le bonheur, cette chose qui m‘avait manqué pendant tant de temps.

Je le regardais, il semblait en pleine réflexion. Il ne disait plus rien, moi non. J‘ai toujours été mal à l‘aise dans ces moments, quand personne ne disait plus rien. Je me suis mise à me tordre les poignets, signe d‘angoisse chez moi que je ne pouvais contrôler. Je savais que si Gabriel le voyait, il comprendrait ce que je ressentais. Il me connaissais, il savait reconnaitre ce genre de chose chez moi. Parfois c‘est assez effrayant de savoir qu‘on vous connait aussi bien… Le silence entre nous commençait à devenir pesant, il fallait que je fasse quelque chose pour y mettre fin. « On est peut-être pas obligé de rester dans le parc… On pourrait aller faire un tour, je ne sais pas… Je sais pas quand t‘es arrivé, ce que t‘as vu de la ville, ou même si tu veux qu‘on fasse quelque chose en fait… C‘est comme tu veux, je te force à rien, tu sais… » Je le regardais, hésitante. Je ne savais pas si c‘était une bonne idée ou non, si il allait dire oui. J‘espérais vraiment que oui, un non voudrait dire qu‘il m‘était un frein à nos retrouvailles. Dis oui Gabi, je t‘en prie. Sinon je serais obligée de rentrer à la maison et de t‘en vouloir à nouveau…
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MessageSujet: Re: Lost love and Homecoming || Mady & Gab'   Lost love and Homecoming || Mady & Gab' EmptyJeu 21 Juil - 21:22


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    La peur, c'est un sentiment aussi dévorant que l'amour. Il fait surement moins mal, parce qu'on la contrôle mieux. Mais, l'un mêlé à l'autre vous contorsionne tellement que vous vous roulez par terre en priant le ciel pour que bientôt tout aille mieux. Gabriel, pour ne pas mentir avait peur. Peur qu'elle lui demande finalement de partir parce qu'elle avait trop peur qu'il parte à nouveau. Qu'elle préfère le savoir loin d'elle pour être sur de ne plus avoir mal. Avait-elle eut mal durant toutes les années séparés ? Parce que, de son côté, chaque jour il avait souffert, même s'il ne se l'avouait pas totalement, chaque matin, il y avait un vide, immense. La peine avait été son tortionnaire, son bourreau, son geôlier, car oui, il avait été comme prisonnier de sa propre bêtise, partir avait été une erreur qu'il avait difficilement assumé, mais, il fallait se rendre à l'évidence, il avait favorisé la fuite à l'affrontement du problème. Certes, la fuite lui permettait de rembourser sa dette, mais, il voyait se départ comme une solution de facilité, car, même s'il avait hésité à partir, pour ne pas abandonner Madeleine, il avait tout de même prit la poudre d'escampette. C'était d'abords la colère de se départ, du contrat qui l'empêchait de revenir avant au moins deux ans, puis, la peine, d'être loin de Grenoble et surtout loin de Madeleine. L'inquiétude, lorsqu'il avait apprit son accident. L'hésitation lorsqu'il avait croisé le regard suppliant de Sasha qui voulait qu'il reste. La fébrilité, lorsqu'il s'était trouvé dans le parc et qu'il lui avait adressé un unique mot et voyant son visage se décomposer, désormais la peur. Tant d'émotion dirigé vers, pour ou à l'encontre d'une seule et même personne. Madeleine Rousseau.

    Un certain soulagement émanait de ce simple échange parlant de l'appartement futur de Gabriel. Au moins, il avait la certitude qu'elle s'intéressait un minimum à lui, mais, la pointe de peur était persistante et il savait que tant qu'il n'aurait pas réussi à la reconquérir, et ça prendrait sans doute du temps, il n'irait pas mieux de se côté-ci. « D‘accord. Mais si jamais tu trouves rien hésite pas à me demander, ça me ferait plaisir de t‘aider, vraiment. Super alors. » Hochant doucement la tête, signifiant que oui, il n'hésiterait pas à lui demander. Son regard passa sur l'horizon et il réfléchit un instant. Il avait déjà trouvé plusieurs propositions, dont certaines alléchantes et, désormais qu'il avait les moyens, avec pas mal d'argent de côté, une maison de serait pas de refus. Quoique, il s'imaginait pas dans un grand espace seul. Avant qu'il ne pense qu'il devait kidnapper Madeleine, se qui lui fit échapper un léger rire. « Ça fera trente euros Gabi, je t‘en prie, c‘est normal. » Elle le coupa involontairement de ses pensées et son rire ne fit que s'accentuer. Faisant une moue amusé, il sortit son porte-feuille, et lui tendit trois billets de dix euros. Bien entendu, il rigolait, mais, quitte à se qu'elle sorte des vannes autant qu'il soit joueur également.

    « Merci docteur Rousseau. Je reviendrais vous voir quand j'aurais à me confier. »


    Il se cala dans le fond du banc, gardant son sourire amusé sur ses lèvres, regardant discrètement, même si se n'était pas tant discret, la femme qui lui avait tant manqué. A la base, il avait crut qu'elle n'aurait que de la haine envers lui et, il était légèrement soulagé de la voir rire, tout du moins sourire en sa compagnie. C'était un minimum rassurant. « Non mais tu vas arrêter de te moquer un peu de moi et de mes omelettes ! Dis oui ou je te traine tout de suite jusqu‘à la maison pour te forcer à en manger une Gabriel Redwine, jusqu‘à la dernière miette. » Arquant un sourcil, son sourire ne se décollait visiblement pas de ses lèvres. Comme auparavant, comme il y a quelques années, avant qu'il s'en aille, il ne cessait de sourire. Chose qu'il avait eut l'impression de ne pas avoir fait depuis des lustres. Il haussa les épaules.

    « Peut-être que j'ai envie d'en manger une, de tes omelettes ratées. Qui sait ? »


    Il savait que, connaissant Madeleine, il prenait un risque en étant aussi franc, aussi vite, sans caché le fait qu'il avait envie de passer du temps avec elle. Mais, pour le moment, il n'avait pas réellement attention qu'il avait peut-être dépassé les limites qu'elle avait fixé pour ne pas souffrir. Pourtant, il fut surprit de la proposition qu'elle lui fit. Ca lui semblait tôt. Pas pour lui, pour elle, qu'elle ose le faire alors qu'il y a des dizaines de minutes elle lui avait dit qu'elle lui en voulait énormément. Pourtant, il était heureux. « On est peut-être pas obligé de rester dans le parc… On pourrait aller faire un tour, je ne sais pas… Je sais pas quand t‘es arrivé, ce que t‘as vu de la ville, ou même si tu veux qu‘on fasse quelque chose en fait… C‘est comme tu veux, je te force à rien, tu sais… » Gabriel la vit hésitante et, un instant, il se demanda s'il n'était pas préférable qu'il refuse, parce qu'elle semblait malheureuse et n'avait pas réellement l'envie de l'inviter. Mais, quelque chose le fit changer d'avis. Il ne savait pas trop quoi, peut-être la détermination qu'il avait à être de nouveau avec elle.

    « Ou est-ce que tu as envie d'aller ? Je ne connais rien ici, mais, je veux bien voir les endroits que toi tu apprécies. Au moins, je saurais ou te trouver … »

    Gabriel se leva du banc avant de rapidement se tourner vers Madeleine et de lui tendre la main avec un sourire, ça l'avait toujours amusé de faire ça, lui tendre la main pour la tirer vers lui. Il irait ou elle l'emmènerait, il était prêt à aller n'importe ou désormais. Vraiment n'importe ou.

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