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 Maï Ker - Je vais vous raconter une histoire, celle d'une princesse qui n'a plus rien à perdre...

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Maï A. Ker




Maï A. Ker
*ALONE








✖ job/études : maquilleuse professionnelle
✖ messages : 343


Moi, moi et toujours moi
statut: Célibataire
pense-bête:

Maï Ker - Je vais vous raconter une histoire, celle d'une princesse qui n'a plus rien à perdre... Vide
MessageSujet: Maï Ker - Je vais vous raconter une histoire, celle d'une princesse qui n'a plus rien à perdre...   Maï Ker - Je vais vous raconter une histoire, celle d'une princesse qui n'a plus rien à perdre... EmptyMer 15 Juin - 10:38


“ maï azilis ker ”
Une femme est comme votre ombre, courez après, elle vous fuit ; fuyez-la, elle vous court après !
âge Ϟ 21 ans. date de naissance Ϟ 7 juin 1990. lieu de naissance Ϟ Carnac. nationalité Ϟ bretonne. situation Ϟ célibataire. orientation sexuelle Ϟ hétérosexuelle. métier/études Ϟ mannequin. groupe Ϟ breton. célébrité Ϟ emma watson.





What a Face




pseudo Ϟ Tic&Toc. prénom Ϟ Camille. age Ϟ 16 ans ici. présence ? Ϟ H24 en ce moment. comment es-tu arrivé ici ? Ϟ Camille m'a demandé de l'administrer avec le reste de l'équipe. ce que tu penses du forum ? Ϟ pirat . code ? Ϟ je me l'auto-valide, tu permets ?



divers crédits Ϟ gif on tumblr

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Maï A. Ker




Maï A. Ker
*ALONE








✖ job/études : maquilleuse professionnelle
✖ messages : 343


Moi, moi et toujours moi
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MessageSujet: Re: Maï Ker - Je vais vous raconter une histoire, celle d'une princesse qui n'a plus rien à perdre...   Maï Ker - Je vais vous raconter une histoire, celle d'une princesse qui n'a plus rien à perdre... EmptyVen 17 Juin - 19:59


Je suis un vrai bordel


7 juin 1990, hôpital de Carnac.

« Poussez madame ! Encore ! Encore ! »
« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!! »
« C'est bon, c'est bon, le travail est terminé madame Ker. Vous avez deux beaux jumeaux. Je vais appeler votre mari. »
« Mer... Merci mademoiselle. »

Quelques minutes plus tard.

« Chérie ! Ils sont magnifiques, tu as bien travaillée ! »
« Arrête, je suis certaines qu'ils tiendront tout de leur père ! »
« N'importe quoi ! »
« Excusez-moi ? J'aurais besoin de leur prénom s'il vous plait. »
« Oui bien sur ! Huum, on avait dit Maï Azilis et Lanwenn Teï, c'est ça chéri ? »
« Oui, c'est bien ça ma puce. »



7 juin 1991, maison de la famille Ker.

« Allo? Oui, madame Ker à l'appareil ? Mon mari ? Non il n'est pas à la maison pourquoi ? Un problème au bureau ? D'accord je lui transmettrais. Au revoir. »
« Mama ! »
« Manzer ! »
« Oui les enfants, j'arrive »

Un paquet de gateau à la main, elle fête tristement l'anniversaire de ses deux beaux bébés. Son mari n'est toujours pas rentré à la maison et le coup de téléphone qu'elle vient de recevoir prouve qu'il n'est plus au travail. Madame Ker a bien l'habitude et elle le sait, son mari découche pendant qu'elle est une simple femme au foyer s'occupant de ses deux enfants. Tant que monsieur Ker ne divorce pas, ça ne la dérange pas car son simple salaire permet de placer la famille au rang de petit bourgeois. Maï et Lanwenn se battent pour le dernier gâteau. Elle les sépare en souriant. Ils sont vraiment beau ces deux bébés. Elle passe ses journées à s'occuper d'eux, à les câliner, jouer avec eux, leur parler, leur apprendre à parler, à jouer entre eux sans se faire mal, découvre le petit monde qui les entoure. Elle les emmène au parc, à la plage, un peu partout. Elle occupe son temps. Et le soir, quand son mari rentre, elle s'occupe de faire à manger, de faire ce qu'elle ne fait pas quand elle s'occupe de ses bébés. Elle n'a plus à faire son devoir conjugal, elle a bien compris que son mari allait voir ailleurs.

7 juin 1993, maison de la famille Ker.

« Maman ? »
« Maman ? »
« Il est où le gâteau ? »
« Hein maman ? »
« Il arrive mes poussins, il arrive ! »
« Vite maman ! »

« Vite ! »

Déjà 3 ans que les deux petits font la joie de madame Ker. Après les deux ans des petits, monsieur Ker est revenu. Apparemment, sa maîtresse l'avait lassé. Madame Ker a donc retrouvé non sans plaisir son devoir conjugal. Les deux petits de leur côté ont plutôt bien grandit. Maï de quelques centimètres plus petite que son frère, lui suivant partout, le prenant comme modèle. Elle ne voit que par lui, répète tout ce qu'il dit, fait tout ce qu'il fait. Ce qui amuse beaucoup madame Ker, c'est de voir Maï loucher sur les dessins que font son frère pour refaire la même chose. Elle les sépare alors pour que Maï puisse grandir seule. Dans quelques mois ils entreront à l'école, en petite section de maternelle. Leur maman reprendra alors son boulot. Elle devra les laisser à une babysiter le soir après leur école car ses patrons ne lui permettent pas de sortir avant la sortie de l'école. Elle a déjà choisie la babysiter, lui permettant de s'habituer aux enfants et d'habituer les enfants à sa présence. Elle s'appelle Claire. Elle est plutôt sympathique mais madame Ker ne pourra jamais vraiment avoir confiance en quelqu'un d'étranger pour s'occuper de ses enfants. C'est ça être mère. Elle aime beaucoup trop ses jumeaux pour les confier à quelqu'un mais elle n'a pas eu le choix.

Septembre 1993, école maternelle de Carnac.

« Je veux pas mamaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan ! »
« Mamaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan ! »
« Claire viendra vous chercher ce soir mes amours, je ne vous abandonne pas, je serais à la maison un peu après vous. »
« Non, maman... »
« Maman... »

La rentrée scolaire. Le déchirement de voir ses enfants pleurer quand elle s'éloigne de la grille de l'école maternelle de Carnac. Elle n'a jamais laissé ses enfants, c'est une sensation bizarre pour elle. De leur côté, Maï et Lanwenn se tienne la main et pleure, le cœur déchiré par l'abandon soudain de leur maman, de leur chère maman qu'il n'avait jamais quitté que pour aller dormir. La maîtresse les prends par les épaules et les conduit vers une salle de classe ou des tables en rond se présentent devant eux. Automatiquement, ils s'assoient à côté. Mais la maîtresse ne veut pas. Elle demande à Lanwenn de se lever et de venir à la table où se trouve quelques garçons. Lanwenn regarde sa petite sœur, elle a les yeux déjà pleins de larmes. Elle éclate en sanglots, ne comprenant pas pourquoi sa mère s'en va et maintenant son frère. Elle a peur. Lanwenn se dégage de l'emprise de la maîtresse pour aller prendre sa jumelle dans les bras. Ils sont trop liés et trop jeune pour être séparé. Madame Ker avait fait un scandale pour qu'ils soient tout les deux dans la même classe, s'appuyant sur le lien puissant des jumeaux qui les unissaient. Quelques jours plus tard, c'est tout joyeux qu'ils vont à l'école, main dans la main, retrouver leurs copains, apprendre ce que leur maîtresse leur enseigne, jouer à trappe-trappe et à 1,2,3 Soleil dans la cour de récréation.

7 juin 1994, maison de la famille Ker.

« Joyeux anniversaire, joyeux anniversaire, joyeux anniversaire Maï et Lanwenn, joyeux anniversaire. »
« Pchhhhhhhhhhhhht »
« Pchhhhhhhhhhhhht »
« BRAVOOOOOOOOOOO ! »


Quatre ans des jumeaux. Toute leur classe se trouve dans le jardin de la maison de la famille Ker. Un gros gâteau est posé sur la table devant eux et ils soufflent de toutes leur force pour éteindre la petite bougie qui se trouve au milieu de leur gâteau. Madame Ker est la première à applaudir. Monsieur Ker s'occupe lui des photos souvenir. La famille est très belle, très unie. Les jumeaux ne se sont pas quittés de l'année et pourtant, ils se sont trouvés des tas d'amis. Une belle petite vie dans leur école maternelle. L'année prochaine ils seront en moyenne section dans la même école. La rentrée ne sera sûrement pas aussi terrible que leur toute première. Cet été, la famille part en vacances dans le sud, pour visiter. Monsieur Ker est d'attaque pour vivre une belle petite vie de famille modèle, il a arrêté ses infidélités. Quand a madame Ker, elle travaille dur pour gagner beaucoup d'argent et en mettre de côté pour ses bébés et leur avenir.


Année 1999.

Les jumeaux ont déjà 9 ans. Ils ont bien grandit et font toujours autant le bonheur de madame Ker. Tout les étés, ils voyagent un peu partout dans la France. Cette année, ce sera Disney pour les petits. Ils ont tellement hâte qu'ils chahutent dès que quelqu'un leur en parle. Ils sont toujours dans la même classe et ce puis leur début de scolarité. Ils sont très attentif en cours, participent bien, sont en fait, les meilleurs de leurs classes. Maï est toutefois plus intelligente que son frère Lanwenn. Sûrement car elle a plus soif de connaissance et d'apprentissage que son jumeau. Ils sont toujours aussi populaire, se faisant facilement des amis. Maï est forcément plus proche des filles et Lanwenn des garçons mais à eux deux, ils arrivent à regrouper tout le monde pour former une joyeuse bande assez mixte. Dans deux ans, ils entreront dans un collège/lycée privé pour poursuivre leur étude. Madame Ker est tellement fier de leur réussite qu'elle l'étale partout à qui veut l'entendre. Monsieur Ker est plutôt concentré sur son travail et n'accorde pas beaucoup d'attention à ses enfants.

Extrait du journal de Lanwenn, année 2000.

« L'autre jour, on a retrouvé Claire, notre ancienne nounou, avec papa, dans sa chambre. Maman nous a fait immédiatement sortir. Elle pense qu'on a rien vu mais moi j'ai tout vu. Papa et Claire faisait des choses dans le lit. J'en ai parlé avec mes copains à l'école. Ils disent que c'est des choses de grandes personnes. Moi je pense que c'est des trucs que papa et maman ne veulent pas nous expliquer juste parce que ça va poser un problème dans la famille. »

Oui, monsieur Ker a reprit ses infidélité et qui plus est, avec Claire, vous vous souvenez ? La nounou des jumeaux quand ils avaient trois ans. Le découvrir en présence des enfants fut terrible pour madame Ker. Sa famille si unit, si soudée, si parfaite. Elle devenait une famille avec une voile de mensonge, de tromperie. Son mari découchait et elle, elle s'occupait sagement des enfants en attendant son retour le soir à la maison. Pourtant, elle ne divorça pas. Elle ne voulait pas que ses enfants subissent ce qu'elle avait vécu quand ses parents avaient divorcé.

Extrait du journal de Maï, année 2001.

« J'ai 11 ans. Je suis entrée en 6ème cette année. Lanwenn et moi nous ne sommes plus dans la même classe, il me manque quand je suis en cours mais heureusement, à la récréation on est toujours ensemble et le midi aussi. Il a des amis très sympathique dans sa classe. Dans la mienne, les garçons sont méchants. Enfin, pas tous. Kadvael est le seul qui est assez gentil avec moi. Il reste souvent avec moi. Maman le trouve adorable et Lanwenn est un peu jaloux je pense. »

Kadvael. Un jeune garçon de 11 ans, comme elle. Tombé dans la même classe, par hasard. Il s'est tout de suite montré très gentil avec elle, se mettant à côté d'elle en cours, discutant avec elle. Elle qui pensait ne pouvoir compter que sur son jumeau, elle a découvert en lui un véritable ami. L'année d'après, ils se retrouvèrent encore dans la même classe. Un hasard, une nouvelle fois, mais un hasard qui ne fit que les rapprocher.

Extrait du journal de Lanwenn, année 2002.

« Maï est trop bavarde. Elle a raconté à Kadvael que papa avait trompé maman un jour. Du coup, il a fallut que je m'occupe de lui faire comprendre. Il ne faut pas qu'il le répète et moi, je n'ai pas confiance en lui. Je ne comprends pas pourquoi Maï reste avec lui. Elle m'a moi pourtant ! »

Lanwenn. Un frère très jaloux de l'amitié qui unissaient Maï et Kadvael. C'est pour ça qu'il ne s'est jamais vraiment entendu avec Kadvael. Pourtant, Maï a essayé de nombreuses fois de les faire s'entendre mais Lanwenn n'a jamais voulu faire d'effort pour elle. Kadvael par contre, aidait Maï comme il le pouvait.

Mai 2002.

« L'avion au départ de Paris en direction de Boston s'est crashé en mer cet après-midi. Les recherches sont en cours mais pour le moment, aucun survivant n'as été retrouvé. »

Madame Ker en larme, serrant ses enfants contre elle, assis tout les trois sur le canapé. Dans cet avion se trouvait monsieur Ker, leur père. On pourrait croire que les tromperies de monsieur Ker aurait rendue insensible sa femme mais non, elle était amoureuse de lui et toujours malgré tout. Et cet accident terrible a tout simplement achevé la mère de famille. Les enfants se sentent moins touchés par la mort de leur père. Il est vrai que ce dernier n'était pas très actif dans la vie de la petite famille sauf durant les vacances mais le reste du temps, il n'était jamais vraiment présent pour les enfants. Ils avaient donc appris à faire sans leur père, ils s'étaient même habitué à son absence.

Extrait du journal de Maï, année 2004.

« Bientôt deux ans que papa est mort. J'ai l'impression que ça ne change rien. Je suis en fin d'année de quatrième. J'ai un copain, Maxime, et une meilleure amie Cléa. Avec Maxime, ça fait 1 mois qu'on est ensemble, je l'aime vraiment. Cléa est une fille que j'ai rencontré cette année avec qui je m'entends vraiment très bien. Elle est très gentille et surtout, sur la même longueur d'onde que moi. On pense la même chose au même moment, on a les mêmes idées, les mêmes réflexions. Je suis toujours aussi proche de Lanwenn mais disons qu'avec nos changements physique et moral, c'est plus compliqué de se parler, de se confier l'un à l'autre. »

Maï devient une jeune fille. Elle a quatorze ans maintenant et n'est plus la petite fille qui vivait dans l'ombre de son frère. Elle s'est imposée au collège, s'est fait ses amis et ne dépend plus de Lanwenn. Elle a son meilleur ami qui l'épaule et pour leur bonheur à tout les deux, ils sont toujours dans la même classe. C'est grâce à Kadvael que Maï a rencontré Maxime. Elle se croit amoureuse mais elle ne sait pas vraiment ce que c'est que l'amour. Elle ne fait que découvrir l'amour, sans vraiment savoir ce que c'est. En rencontrant Cléa, elle a rencontré l'amie dont elle rêvée.

Année 2005.

« Allo ? Mademoiselle Ker à l'appareil. Pardon ? Oui, c'est mon frère. Un accident de voiture ? Mais quand ? Où ? Dans le coma ? Entre la vie et la mort ? Lanwenn... »

Sitôt le téléphone raccroché, Maï s'effondre dans son canapé, réalisant à peine ce qu'elle venait de vivre. Son frère venait d'avoir un accident de voiture. Assise sur le canapé, les larmes commencèrent à couler. Son jumeau, son frère, une partie de son âme. Il était dans le coma. Elle se releva, alla chercher sa mère qui se reposait dans sa chambre et lui expliqua que Lanwenn était à l’hôpital. Quelques minutes plus tard, elles se trouvaient toutes les deux dans la voiture, en direction de l'hôpital. Madame Ker contrôlant difficilement sa vitesse. En arrivant dans la chambre, Maï se jeta sur le corps de son frère. Sa mère alla directement voir le médecin. Deux choix : le laisser dans le coma en espérant qu'il se réveille un jour mais avec très peu de chance ou le débrancher et le laisser mourir. Elle ne demanda même pas à sa fille avant de dire au médecin qu'il pouvait le débrancher, le laisser dans le coma ne ferait que faire souffrir Maï encore plus.

Extrait du journal de Maï, année 2006.

« Heureusement que Kadvael est là. Je ne sais pas ce que je ferais sans lui. Je viens de me faire larguer par mon copain justument, parce que j'étais trop proche de Kadvael. S'il n'est pas capable de me laisser voir d'autre garçon qui sont mes amis, et bien tant pis pour lui. »

Un an après la mort de Lanwenn, le seul repère de Maï reste Kadvael. Elle a beau avoir Cléa, elle ne vit plus que pour Kadvael. Il remplace en quelque sorte son jumeau. Pas une seule fois elle ne se prend la tête avec lui, elle ne peut pas passer une journée sans l'appeler, pas un week-end sans le voir. Madame Ker l'a adopté aussi. Elle a tellement l'habitude de le voir à la maison qu'elle n'y fait même plus attention. Maintenant, Maï va entrer en deuxième année de bac pro cosmétique. Elle sait déjà que plus tard, elle sera maquilleuse. Tant pis si ça ne gagne que le smic, elle pourra toujours compter sur les économies que sa mère a faites pour elle et son feu jumeau pour survivre.

Extrait du journal de Maï, année 2010.

« Elle m'a tellement déçue, mais alors terriblement déçue. Je ne la pensais pas comme ça. Couper les ponts avec moi simplement parce que j'ai eu mon bac et pas elle. Franchement, c'est d'un puéril. Il faut vraiment qu'elle grandisse ! »

Il en est fini de l'amitié unissant Cléa et Maï. Cléa est partie, sans rien dire, juste parce qu'elle n'avait pas eu son bac. Elle a tout quitté, sa meilleure amie et la Bretagne. Tant mieux pour elle. Les vrais amis sont ceux que l'ont garde pour toujours. Cléa n'était donc pas une véritable amie. Après deux ans de CAP et deux ans de lycée pro en esthétique/cosmétique, Maï est maintenant maquilleuse. Elle travaille au SPA de Carnac où elle maquille les gens. Parfois, lors des fêtes foraines ou les foires, elle passe son temps libre à maquiller les enfants, ça lui permet d'arrondir ses fins de mois.

Et maintenant, en 2011.

Maï est la dernière survivante de la famille Ker. Sa mère est partie en dépression peu avant l'anniversaire des jumeaux en 2010. Puis, quelques jours avant de se faire interner dans un hôpital, elle s'est donnée la mort en se noyant elle-même dans sa baignoire. Maï n'a donc plus que Kadvael sur qui compter réellement. Elle vit presque avec lui maintenant. Sa maison fait vide, elle est si grande et si lugubre pour Maï. Elle a touché tout l'héritage de la famille, hérité d'une petite fortune qu'elle garde secrètement dans un compte en banque. Si elle a besoin d'argent, elle se sert un tout petit peu dedans et dès qu'elle en a trop, elle le remplit.


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