the freedom and simple beauty is too good to pass up... Pv : Léo

Léo & Elias

✎ La sérénité dans le désordre est un signe de perfection.

Carnac, ô Carnac. Ma ville natale, quel plaisir d’y revenir. La mort de mon père avait au moins cet avantage, parce que les Etats-Unis, ca va bien un temps, mais au bout d’un moment, on regrette d’être partis. Oh, les Etats-Unis sont vraiment bien, la Californie vaut le coup d’œil, mais pour un français comme moi, très peu. Ma vie était ici, en Bretagne et ce depuis ma naissance.
J’étais arrivé il y a deux mois, en fait quand mes sœurs et moi avons apprit qu’on hérité de la maison familial qui se trouvait pas loin des Menhirs. Nous n’avons pas hésités un seul instant pour sauter dans l’avion et partir. Evidemment mademoiselle Leena-Opium n’avait pas voulu, mais est-ce qu’elle avait vraiment eu le choix ? Non ! Le retour à Carnac c’est plutôt bien goupillé, j’avais trouvé un job à Rennes, certes ce n’était pas tout à fait à côté, mais il vaut mieux ça que rien du tout ? Et puis j’aime ce que je fais, alors je ne compte pas vraiment les kilomètres. Je vivais maintenant dans la maison avec ma sœur de vingt ans, celle avec qui je ne m’entends pas le moindre du monde, pas faute de faire des efforts. On se mène la vie dure, mais voilà, ça me permet d’avoir un œil sur elle en même temps. Au fond, ma petite sœur, c’est une fragile, et je veux prendre soin d’elle quoi qu’elle en pense. Mais depuis que j’étais arrivé, je n’avais pas vraiment eu le temps de retourner voir les gens qui me tenaient à cœur, ni même les endroits très fréquentés. Par exemple le parc, où je passais tout mon temps quand j’étais petit, ou encore la crêperie où je mangeais chaque vendredi soir, le « rituel Wilfred ». Mais il y avait un endroit qui me tenait à cœur, le dernier endroit où mon père avait été avant notre départ : Le bar. Je voulais y retourner, non pas pour retourner au lieu préféré de mon père, mais pour y revoir les gens qui y travaillaient, s’ils y travaillaient encore évidemment. Et puis, le propriétaire du bar était comment dire… un carnacois pur ! Il y avait peu de chance qu’on me reconnaisse, vingt ans après, ça fait un choc je vous l’accorde.

Quoi qu’il en soit, comme je ne travaillais pas et que je n’avais rien prévu de faire, je pris la voiture pour partir vers le bar. Vu l’heure qu’il était, il avait de forte chance que la majorité des personnes soient entrain de faire un billard, en plein après-midi, ce n’est pas encore l’heure de l’apéritif. Le bar était vraiment sympa, convivialité et détente assurée ! C’est peut-être pour ça que mon père aimait bien cet endroit, calme, convivial, ça le changeait des bombardements. Je me garais et partis vers le bar, pour franchir le seuil. La petite cloche retentie à mon passage. A première vu, ça n’avait pas beaucoup changeait. Je partis vers le comptoir, regardais autour de moi, pour voir s’il y avait des gens que je connaissais. Puis, je tournais la tête en direction des verres & des bouteilles exposées derrière le comptoir, sur les vieilles étagères. Un homme, brun, grand, planté devant moi avec un sourire.

Le propriétaire ▬ « Ce ne serait pas Elias par hasard ? Le portrait craché des Wilfred. »

J’affichai un sourire, grillé. Ma ressemblance avec mon père était apparemment plus flagrante que je ne l’aurais pensé.

Elias ▬ « C’est bien moi. Vous avez bien connu mon père. »
Le propriétaire ▬ « Un habitué… mais dit moi, vous êtes de retour en ville ? Je n’ai pas encore vu ton père ! »
Elias ▬ « En fait je suis venu juste avec mes soeurs. Mon père est mort. »
Le propriétaire ▬ « Oh.. je suis vraiment désolé. Je te sers à boire ? »

Les traits du visage du propriétaire étaient devenus un peu plus sombre. Si mon père était un habitué, forcément ça fait un choc. J’affichais un petit sourire à sa question et j’acceptais le verre avec plaisir. Après tout, je n’étais pas venu ici pour rien, et puis, ça me ferait une occasion de parler avec lui, ou d’autres personnes.

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Le soleil brillait faiblement sur les ruelles de Carnac lorsque une jolie petite blonde faillit perdre la vie. Plongée dans ses pensées, elle traversa la rue sans même faire attention à la voiture qui arrivait. Cette blondinette, peu de gens s'y intéressait. Elle était jolie, mais son visage était marqué par la douleur et la peine, si bien que les gens avaient arrêté de la regarder, ne supportant pas de lire en elle une si grande douleur. Cette jeune fille avait traversé plus de malheurs que la plupart des habitants de cette ville, pourtant, elle n'était pas vieille. Seule une vingtaine d'année la séparait du jour où elle avait poussé son premier crie. Léolhia. Un si jolie prénom pour une si jolie fille. Une si jolie fille qui résistait depuis des heures à cette putain d'envie de drogue. Ce désir de ressentir cette ivresse lui brouiller les pensées. Ce désir de pouvoir oublier sa vie misérable. Ce désir d'oublier qu'elle n'arrivait même pas à résister à la tentation de se shooter … Pourtant, elle devait résister. Il le fallait. Elle n'y avait pas touché depuis un bon moment et elle était consciente qu'il serait dommage de tout gâcher aujourd'hui. La blondinette avait trouvé une alternative à la coke. Pas forcément meilleure, mais tout du moins, pas pire. L'alcool. C'est d'ailleurs dans cette perspective de boire pour oublier qu'elle poussa la porte du bar de l'impasse des korrigans. Dehors, quinze heures venaient à peine de sonner. Au moins, le bar n'était pas bondé, c'était déjà ça. Léo jeta un petit coup d'œil à la salle, tentant de trouver une cible. Elle n'avait pas beaucoup d'argent. Seulement un vestige d'un salaire qu'elle tentait de préserver un minimum. Mais de toutes façon, avec ce qu'elle avait, elle ne pourrait pas boire grand chose. Il lui fallait par conséquent une bonne âme charitable n'aillant pour désir que de se faire une petite minette. Non, elle ne coucherait pas avec. Coucher pour obtenir quelque chose, elle avait déjà donné. Mais, après tout, il ne le savait pas.
N'apercevant personne faisant l'affaire, la jolie blondinette se dirigea vers le bar. A peine s'était-elle assise qu'un mec puant déjà l'alcool s'approcha d'elle, posant sa main sur sa cuisse. Lui, ce n'était même pas la peine. Le genre vieux désespéré pervers déjà torché, non merci. Elle tenta alors de le dégager gentiment … Ce qui n'eut pas vraiment l'air de fonctionner. Léolhia n'avait jamais eu beaucoup de force. Sa force à elle était dans ses paroles et non dans ses petits bras. Elle finit finalement par se lever, poussant le vieux pervers avec un peu plus de vigueur. Mais une nouvelle fois, il n'eut pas l'air de comprendre puisqu'il tenta de lui toucher les fesses. Les mecs sont quand même parfois totalement déprimant ... Pour répondre au geste totalement déplacé du bourré, Léolhia lui mis une baffe. Ce qui n'eut pas l'air de lui plaire énormément puisqu'il attrapa violemment le bras de Léo avant de la jeter par terre, emportant avec elle son verre de vodka qui se brisa au sol, blessant par la même occasion la main gauche de la demoiselle. Quelques secondes plus tard, sans même qu'elle ne s'en rende vraiment compte, l'homme avait été jeté dehors et quelqu'un la relevait. Léo, elle, était à moitié sous le choc. Comment les gens peuvent être aussi étranges ? Sa main s'était profondément entaillée, laissant couler un filet de sang qui goutait sur le sol. La douleur lui donnait encore plus envi de se faire une ligne. C'était une ligne magique, permettant de tout oublier jusqu'à cette douleur insoutenable qui la lançait dans sa main. Seulement, le retours à la réalité était toujours brutale. Une réalité que Léo savait impitoyable. Elle regarda son sang couler. Après tout, elle avait l'habitude. Seulement, généralement, c'était elle qui décidait de saigner. C'était elle qui prenait la décision de prendre une lame pour faire elle même couler son sang. Aujourd'hui, c'était différent. Elle n'avait rien décidé … La belle blonde laissa échapper un soupire. Elle ne pouvait même pas se droguer … Elle était trop fragile, elle retomberait à coup sur dans les mêmes galères … Elle ne voulait plus qu'on l'utilise comme Wayne avait pu le faire. Elle ne voulait plus ne même pas se rendre compte qu'elle était tombée tellement bas qu'elle se prostituait contre une ligne de coke. Elle ne voulait plus que les gens se désintéresse d'elle à cause de son agressivité constante. Elle ne voulait pas dire des choses horribles pour qu'on la laisse se détruire. Elle en avait déjà fait les frais. Elle avait déjà perdu nombreux de ses amis comme ça. Il était temps d'avoir la volonté de continuer à vivre comme les autres … Mais … C'était tellement dur. « Léolhia ?! » Entendant son prénom, la jeune fille releva la tête, regardant pour la première fois l'homme qui l'avait aidé à se relever. Et soudain, son passé la frappa de plein fouet. La vie est vraiment cruelle … Le souffle court, choquée de se retrouver face à une personne qu'elle avait connu des années auparavant. Lorsque tout allait encore bien de sa vie … « Je .. Elias ?! »

Léo & Elias

✎ La sérénité dans le désordre est un signe de perfection.

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Je me demandais encore comment j’avais pu vivre si loin de la France pendant tout ce temps ? J’avais tellement espéré y retourner un jour, mais apparemment, mon père était bien content de retourner dans son pays, et ma mère, par amour elle l’avait suivit bêtement. Trop amoureuse de mon père, c’était lui qui était responsable de son état aujourd’hui. Oui certes, il n’aurait jamais pensé qu’elle allait tomber dans une dépression à ne plus sortir, et surtout à nous fuir pour aller au Mexique. Nous abandonner, voilà ce qu’elle avait fait aujourd’hui. En espérant que ce gentil propriétaire de ce beau bar ne soit pas trop curieux et qu’après m’avoir demandé des nouvelles de mon père, il me demande des nouvelles de Catherine, autrement dit ma mère. Chaque chose en son temps non ? Et puis, je n’aimais pas beaucoup en parler.

Enfin bref, je commandai une vodka. Il n’était que quinze heure c’est vrai, mais ça n’allait pas me rendre pompette, et je tenais bien l’alcool depuis mes dix neufs ans. Merci les fêtes Californienne ! Je pris le verre, et continuai à me parler quelques instants, avant qu’un bruit nous fasse tous retourner la tête. Un bruit de verre qui se brisait sur le sol. Un homme à terre, et une jeune blonde aussi à terre, avec la main en sang. Il ne tarda pas à y avoir trois hommes qui prirent l’ivre pour le foutre dehors. Et dire qu’il y a des ivrognes à cette heure là, pitoyable. Je me levai du tabouret, et partis voir la blonde qui était toujours au sol. Elle semblait en mauvais état. Déjà, sa main saignait, mais les traits de son visage montraient quelqu’un d’affaibli, de fatiguée, rongée par la peine. Je me penchais au dessus d’elle, avant de l’aider à se relever. Une impression de déjà vu… un aussi beau visage, je n’en avais pas vu des milliers dans ma vie. Discrètement je l’appelai par son prénom. Léolhia ? Ca ne pouvait être que elle, la petite blonde avec qui je passais mes vacances à Paris. Nos parents avaient été amis, mais ça faisait bien longtemps qu’ils n’avaient pas donné de nouvelles, alors j’avais perdu contact avec Leolhia, aussi appelé Léo. D’ailleurs c’était plus court et je préférais. Une homme vint vers nous et prit la main de la jeune blonde pour poser un torchon mouillé sur sa plaie. Je ne fis pas bien attention à ce qu’il faisait, j’étais trop concentré sur elle. J’affichai alors un sourire quand elle dit mon prénom. C’était bien elle, et elle se souvenait de moi.

Elias ▬ Ouais… c’est… incroyable.

Inattendu surtout. Si un jour on m’avait dit que je la reverrais, j’aurais bien rigolé. Comme quoi, j’avais raison de vouloir revoir d’ancien ami. Et puis avec Léo, je m’étais tellement amusé, un franc parlé qui m’avait toujours plu. Un peu comme Leena, mais dix fois plus gentille ! Je l’entrainais sur la table libre la plus proche. Je m’installais, sa main continuait à saigner, mais vu qu’il y avait quelqu’un qui servait de médecin, ça devrait aller.

Elias ▬ Ca va ? Qu’est-ce qui s’est passé ?

Question à double sens, “ca va” dans le sens est-ce que sa blessure va bien. Et « ca va » dans le sens, ca va depuis tout ce temps ?! Je voulais savoir ce qui lui était arrivé, pourquoi je n’avais plus eu de nouvelles – certes je n’avais pas fait d’efforts pour en avoir -, qu’est-ce qu’elle faisait à Carnac… mais chaque chose en son temps.

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Incroyable … Ce n'était pas le mot qu'elle aurait utilisé … Elle ne voulait pas … Elle ne voulait pas qu'il voit ce qu'elle était devenue. Il n'avait connu que la Léo qu'elle était en étant jeune. Cette jeune fille franche, ouverte et joyeuse. Une petite blondinette qui adorait jouer aux foot avec les garçons, qui rigolait souvent pour rien, qui répondait toujours de façon étonnamment sarcastiques aux remarques blessantes ou tout simplement ironiques … Seulement, elle n'était plus cette personne depuis si longtemps … Elle ne riaient avec cette innocence et cette sincérité que lorsqu'elle était droguée ou complètement bourrée. Autant dire qu'il n'y avait là dedans, aucune once de véritable bonheur …
Un homme attrapa sa main pour l'enrouler dans un torchon mouillé. Elle grimaça légèrement, serrant les dents pour ne pas exprimer sa douleur. Elle qui avait tellement l'habitude de faire mal … La jolie blonde redescendit la manche de son tee shirt que l'homme avait remonté pour pouvoir nettoyer sa main … Malheureusement, elle semblait avoir pris trop de temps pour la redescendre car elle avait vu le regard d'Elias s'arrêter sur ces putains de cicatrices qui ornaient son bras et dont l'origine ne faisait aucun doute.
Le jeune homme l'entraina ensuite vers une des tables libres, ne semblant pas vouloir en rester là … Pourquoi est-ce qu'il ne se contentait pas d'un petit 'oh ça fait longtemps … bon bah à plus'. Non, il fallait qu'il s'intéresse. Elle le voyait dans son regard. Il n'allait pas en rester là … Léo soupira doucement, le suivant malgré tout. La jolie bonde le regardait. Silencieuse. Est-ce que ça allait ? Vraisemblablement non. Ça n'allait pas. Et ce depuis tant d'années. Tant d'années que sa vie ne signifiait plus rien … Tant d'années qu'elle, ne signifiait plus rien. Elle laissa un gros blanc après sa question, puis fini par répondre finalement un petit « oui … ça va ... ». Léo ferma les yeux un instant. Il fallait qu'elle se ressaisisse. Si elle restait comme ça, il serait encore plus inquiet et il allait vouloir l'aider. L'aider comme tous ces médecins qui se servaient à rien. Comme tout ces gens qui tentait de la faire parler pour faire passer la douleur. Mais que savaient-ils tous ? Léo esquissa un sourire. Pas forcement des plus naturel, mais qui montrait une certaine recherche de l'effort. « Qu'est ce qui c'est passé … Heu … Il m'a poussé … Et voilà ... » Elle s'en doutait, ce n'était pas la réponse attendu. Elle savait très bien que ce qu'il voulait s'était ce qu'il s'était passé dans sa vie ces dernières années. Seulement, comment pouvait-elle expliqué ce qu'il s'était passé … ? Son père était mort à cause d'elle ? Son frère était dans le coma à cause d'elle ? Sa mère … Sa mère, elle ne savait même pas ce qu'elle devenait. Aux dernières nouvelles, qui dataient maintenant de plusieurs années, elle était dans un hôpital psychiatrique et la détestait … Non. Elle ne pouvait pas parler de tout ça. La suite alors ? Drogue, prostitution, tentative de suicide. La suite était peut être encore plus lamentable. Il avait l'air d'aller bien lui … « Et toi … ? Ça faisait … longtemps ... » Longtemps. Cinq ans. Et il s'était passé tant de choses en cinq ans … Léo releva la tête vers lui, croisant son regard. Elle avait l'impression de se revoir dans ses yeux tel qu'elle était à dix sept ans. Avant tout cas. Quand elle avait toujours Kaeden. Quand elle était amoureuse. Heureuse. Quand elle riait à tout bout de champs. Pour n'importe quoi. Cette Léo avait disparu … Et ne reviendrait probablement jamais …

désolée ... c'est nul, et en plus je suis super en retard ... >< je m'excuse ...

Spoiler:

Léo & Elias

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J’aidai Léo à se relever. Ca me faisait bizarre de voir ces cicatrices sur son bras. Qu’est-ce qui lui était arrivé ? Des chutes comme elle avait fait, ou pire ? Je ne devais pas imaginer le pire de suite. Et pourtant, j’avais toujours connu Léo joyeuse, dynamique, toujours prête à faire la fête et à rigoler. Elle semblait avoir disparu. En même temps, elle venait de se faire « attaquer » par un mec complètement ivre, elle était tombé, c’était coupé, me revoyais. Ca faisait beaucoup de choses, elle allait peut-être retrouver le sourire juste après.

On ne s’était pas vu depuis tant d’années, et il s’en était passé des choses. J’étais passé par la mort, par la dépression, celle de ma mère plus précisément. Ca n’avait pas été tout rose, encore aujourd’hui avec ma petite sœur, mais je faisais face. Je partis installer Léo sur une table libre, je lui demandai si ça allait. Elle n’avait pas la même mine qu’avant, mais en ce moment, peut-être qu’elle était fatigué ? Je refusai de croire qu’elle n’allait pas bien, ce n’était pas possible, pas la belle blonde qui était en face de moi, je la connaissais trop… ou pas assez. Elle ne répondit pas tout de suite, pour finalement me répondre qu’elle allait bien, mais c’était une réponse mal assurée. Je me contentai de faire un petit sourire, un sourire qui se transforma en grimace. Evidemment, l’ivre l’avait cherché, elle avait essayé de se défendre et comme tout homme bourré, il avait réagit assez violement. Je baissai la tête un instant, la situation était bizarre, j’aurais préférer la revoir dans d’autres circonstances. Je relevai la tête quand elle me demanda comment moi j’allais. J’haussai les épaules, avec un petit sourire.

Elias ▬ Je suis de nouveau chez moi alors… rien ne peut aller mieux ! Et toi, qu’est-ce que tu fais à Carnac ?

La même chose que moi ? Non, elle devait sans doute être là pour une autre raison. Elle venait de le dire, ça faisait longtemps, trop longtemps même. Je m’en étais toujours un peu voulu de l’avoir perdu de vue, après tout, on s’était toujours bien entendu, et les vacances dans la capitale avec elle, c’était quand même bien mieux.

Elias ▬ On a plus donné de nouvelles du jour au lendemain, j’aurais pu chercher à reprendre contact mais je l’ai pas fais. Ca été difficile pendant un moment dans ma famille alors… j’ai préféré couper les ponts. Je suis désolé.

C’était tout moi ça, m’excuser alors il n’y avait pas mort d’hommes. Léo non plus n’avait pas donné de nouvelles, elle avait sans doute été très occupée aussi, prise, et puis on a grandit, on a rencontré d’autres personnes… on a fait notre vie.