L'histoire est quasi totalement libre. Juste à savoir que Jules est né en France, de préférence à Carnac mais à vous de voir. En tout cas, il est au moins là depuis dix ans. Il connait le frère de Marie depuis longtemps et donc par conséquences a vu grandir Marie. Son père est un client régulier du garage Telenn à cause d'une volvo qui ne cesse de tomber en panne. Pour le reste : à vous de jouer ;D

Marie-Ywanoë Léanne Telenn, ' petite soeur '. Je relève les yeux pour regarder mon reflet dans le miroir. Je ne sais trop quoi penser de ce mec. Il est d'un lourd, mais genre in-sup-por-ta-ble. Je n'ai aucune répartie et je ne suis pas très douée pour ce qui est de la taquinerie. De plus, je me vexe plutôt vite. Et ça lui plaît énormément, si bien qu'il passe son temps à m'embêter. Loan, mon frère, m'empêche de passer beaucoup de temps avec lui, il dit qu'il est d'une mauvaise influence, mais c'est impossible de m'arrêter. Ce mec et moi, on est comme frère et soeur. Eux ils sont meilleurs amis, nous on est .. je sais pas. J'ai déjà un grand frère, mais lui c'est différent. En faite, c'est pareil qu'avec Loan sans le lien de parenté véritable. Enfin, je crois. Je ne vais pas m'étendre. Il y a en bas mon frère, son meilleur ami et une fille dont j'ai tendance à oublier le nom, qui m'attendent. Ce n'est pas ma première sortie en boîte. Ce n'est pas la première fois. Mais c'est la première fois accompagnée d'eux. Je soupire, ferme les yeux. Toc toc. Je sursaute. « Mariiiie ? Tu es prêêêête ? » Je n'aime pas sa manière d'allonger les voyelles, c'est laid. Je me penche vers le miroir pour appliquer un trait d'eyeliner. Je recule. J'ai choisit une robe noire qui épouse mes formes, peu de décolleté, des manches mi-longues, elle m'arrive au milieu des cuisses. Question chaussures une paires d'escarpins noires. J'ai laissé mes cheveux au naturel, un maquillage léger. J'attrape mon perfecto noir et l'enfile. Je sors mes cheveux et ouvre la porte. La fille est déjà en bas avec les mecs. Je les entends parler. Alors que j'arrive vers la fin des marches, ils peuvent enfin me découvrir. « Enfin ! » lâche mon frère en soupirant de soulagement. A en voir la tête de Jules, je suppose qu'il ne m'a pas vu grandir, qu'il ne savait pas que moi, je pouvais avoir de jolies courbes. « Bah, ça valait le coup d'attendre. » Jules s'est remit, voilà.
Un peu plus tard, huh. Si Loan n'était pas déjà partit, il grognerait. Mais je crois que s'il était encore là, rien ne se passerait ainsi. On est là, simplement, collé l'un à l'autre. Je crois qu'il a un peu bu, en tout cas, moi j'ai bu. Une ou deux vodkas. Peut-être trois. Suivies d'une tequila. Bah. J'ai vingt ans quoi. Donc nous sommes littéralement collés l'un à l'autre. Son regard illuminé ne se détache pas du mien, et je n'ai aucune envie d'interrompre nos échanges. Sa main dans le creux de mes reins m'aident à tenir le rythme, bien que je sache danser seule, huh. Les miennes passent derrière son cou. Je ne suis pas extrèmement grande, je suis d'une taille moyenne. Lui n'est pas aussi grand que Loan mais il reste plus grand que moi. De plus, il est plus vieux. D'un an. Il se penche lentement vers moi, semble hésiter. Mais, c'est moi, Marie-Ywanoë Léane Telenn, jeune fille encore vierge de vingt ans, qui franchit le premier pas. Je l'embrasse, lentement mais sûrement. Avec quand même beaucoup d'entrain. « C'est .. bizarre .. mais, bon. » La suite s'est enchaînée très vite. On est rentré à l'appartement au dessus du garage. Là, au moins, j'étais sûre de ne croiser personne. Le reste vous le devinez.